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Pharmacologie et Thérapeutiques. Contraception La contraception et l’accès à une contraception libre a été l’objet de différents combats

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Par   •  5 Octobre 2023  •  Commentaire de texte  •  2 928 Mots (12 Pages)  •  140 Vues

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UE 2.11. Pharmacologie et Thérapeutiques. Contraception La contraception et l’accès à une contraception libre a été l’objet de différents combats.

I- INTRODUCTION

CADRE LEGISLATIF :
→ Infirmier(ère)s autorisé(e)s à
renouveler les prescriptions < 1 an des médicaments contraceptifs oraux, pour une durée de 6 mois non renouvelable, sauf s’ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la Santé, sur proposition de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
→ Aucune liste de médicaments dont le renouvelle est interdit n’a été publiée à ce jour :
l’ensemble des médicaments contraceptifs oraux peut faire l’objet d’un renouvellement par l’infirmier(ère).
→ L’ordonnance DOIT comporter les mentions suivantes :
- Nom, Prénom et numéro d’enregistrement de l’IDE
- Mention « Renouvellement infirmier »
- Durée, en mois, de ce renouvellement (max 6 mois)
- Date du renouvellement
→ Prise en charge par l’Assurance maladie (si sur liste des spécialités remboursables).
                                        

II- GENERALITES
∙ Toute femme en âge de procréer peut demander à bénéficier d’une contraception. C’est le choix de la femme et non du médecin. → Le prescripteur évalue ce choix en fonction du terrain, s’assure de l’absence de contre-indication (CI) et surveille le traitement (absence d’apparition de CI, effets indésirables, interaction, etc                                                        

Différentes méthodes possibles :
-
médicamenteuses
- non médicamenteuses (DIU ou « stérilets » au cuivre ou au cuivre/argent, préservatifs masculins ou féminins).
→ En France, 74% des femmes en âge de procréer utilisent une méthode contraceptive. La pilule reste aujourd’hui la méthode de contraception la plus utilisée mais en diminution : 50% en 2010 à 41% en 2013 chez les femmes de 15 à 49 ans.
                                        

Contraceptifs oraux = « pilule » : oestro-progestatifs ou progestatifs
Autres voies d’administration :
- Voie transdermique (patch), voie vaginale (anneau), voie intramusculaire, implants
- Dispositif intra-utérin (DIU) : hormonal (médicament) / non hormonal (dispositif médical)
Contraception d’urgence = « pilule du lendemain »
Spermicides : crèmes, ovules
Autres contraceptifs : pas des médicaments mais des dispositifs médicaux (préservatifs masculins et féminins, cape cervicale).

                                        

∙ INDICE DE PEARL = mesure d’efficacité : nombre de grossesse susceptibles de se produire pour 100 femmes utilisant une méthode contraceptive pendant 1 ans.
→ Il existe un écart parfois important entre l’indice théorique et l’indice en situation réelle.

                                        

Exemple : un indice de Pearl = 2 signifie que 2 femmes sur 100 utilisant la méthode contraceptive analysée pendant un an ont été enceintes dans l’année. L’IP s’exprime pour 100 Année-femmes (AF).
→ On distingue les méthodes contraceptives très efficaces avec un IP < 1, les méthodes contraceptives efficaces avec un 1<IP<9 et les méthodes contraceptives modérément efficace ou moins efficace avec un IP > 10.
                                        

III- CONTRACEPTIFS ORAUX
∙ Les contraceptifs oraux sont des médicaments avec une indication particulière, des contre-indications à respecter, des précautions d’emploi, des effets indésirables éventuels.
→ Ces médicaments obéissent à des
règles de prescription :
- conditionnés sous la forme de boîte disponible pour 1 à 3 mois.
- l’ordonnance d’une contraception orale est valable 1 an.
- renouvellement est possible pour une durée maximum de 6 mois par un infirmier ou un pharmacien si l’ordonnance < 1 an.
Education thérapeutique indispensable (mode d’utilisation, modalité de prise, conduite à tenir en cas d’oubli, etc)

                                        

A) OESTROPROGESTATIFS
∙ Contraceptif oraux oestroprogestatif COEP = contraceptif oral combiné COC.
→ Mécanisme d’action : «
triple verrou »
- inhibition de l’ovulation (effet antigonadotrope avec suppression du pic de LH et FSH = pic ovulatoire) - action progestative périphérique :
                                        

- modification de la glaire cervicale (épaissie, imperméable aux spermatozoïdes)                                        

- modification de l’endomètre (atrophie, impropre à la nidation) et diminution de la motilité tubaire
A l’arrêt de la prise des médicaments oestroprogestatifs, on assiste à une
hémorragie de privation = « règles » qui n’en sont pas, survenant 2 à 3 jours après le dernier comprimé.                                        

∙ Œstrogène : éthynylestradiol (EO) le plus souvent ∙ Progestérone : indique la génération de la pilule
- 1
ère génération : n’existe plus
- 2
ème génération : lévonorgestrel                                        

- 3ème génération : norgestimate, désogestrel, gestodène
- 4
ème génération : drospirénone, acétate de chlormadinone, diénogest
Indice de Pearl = 0,3 pour 100 AF mais 8 en situation courant (inobservance, troubles digestifs)

                                        

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