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Corpus sur la vision du souverrain

Commentaire d'oeuvre : Corpus sur la vision du souverrain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  537 Mots (3 Pages)  •  564 Vues

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1. Ce corpus nous propse quatre documents, dont trois textes et un portrait: Le Prince de N. Machiavel, Gargantua de Rabelais, L'Institution pour l'adolescence de Charles IX de Ronsard et pour finir le Portrait mythologique de François 1er, avec les attributs de Minerve, Mars, Mercure et Diane. Ces quatre documents sont issus de la même période, la Renaissance (XVIe siècle) et proposent une image du souverain. Laquelle?

Dans Le Prince, Machiavel se pose la question suivante: "vaut-il mieux qu'un Prince soit aimé ou craint?". A cette question, il répondra que la crainte est une valeur bien plus sûre que l'amour. En effet la peur est un sentiment qui se maintient et qui ne "quitte jamais" (ligne 22) ceux qu'elle possède contrairement à l'amour: "l'amour se maintient par un lien d'obligations" "ce lien est rompu" (ligne 20). Il défend donc l'idée qu'un Prince, pour être un bon souverain doit être craint par son peuple. Machiavel défend également les "exécutions ordonnées par le prince"(ligne5) qui ne nuisent qu'à une seule personne contre "les désordres, d'où niassent meurtres et rapines"(ligne4) qui nuisent à beaucoup.

Comme le texte précédent, les documents 3 et 4 présentent tous deux une vision idéale du souverain, seulement cette vision est bien différente de celle de Machiavel. En effet, Ronsard dans l'Institution pour l'adolescence de Charles IX, dit du souverain qu'il doit être vertueux "Un Roi sans la vertu porte le Spectre en vain, Qui ne lui est sinon un fardeau dans la main" (vers 3et4). Aussi, le souverain doit posséder le savoir "Un Roi pour être grand ne doit rien ignorer" (vers 12), maîtriser l'art de la guerre et être courageux afin de mieux protéger son peuple "De garder les cités [...], De piquer les chevaux, ou contre son harnois Recevoir mille coups de lance au tournois.." (vers 14à20). Ronsard compare alors le souverain à Achille, fils invincible de Thétis et Pélée "Telle science sut le jeune Prince Achille" (vers41). Dans son discours au jeune Charles IX, Ronsard utilise des références mythologiques en alexandrins pour l'inciter à la pratique des arts et des sciences.

Le document 4, est un portrait du Roi François Ier dans lequel il est représenté avec les attributs des Dieux romains suivants: Minerve, Mars, Mercure et Diane,. Le poème en décasyllabe qui accompagne ce Portrait, présente ainsi les qualités dont le Roi se voit attribuées "François en guerre est un Mars furieux/ En paix Minerve et Diane à la chasse/ A bien parler Mercure copieux" (vers 1à3). Comme Ronsard, ce document emploie aussi la forme poétique et les références mythologiques. Dans ces deux documents (3 et 4) nous avons donc l'image d'un souverain bon pour son peuple, courageux et vertueux, aux qualités des Dieux.

Le document 3 est à part; en effet Rablais utilise la méthode d'un contre-portrait ironique du bon souverain. Il joue beaucoup dans la démesure avec de nombreuses énumérations tout au long de l'extrait qui sont en fait, des conseils donnés par les conseillers du "roitelet" Picrochole. Ces derniers s'avèrent être de mauvais conseillers. En effet, ils poussent leur souverain à la guerre: "Votre armée vous

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