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Commentaire de texte héros

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Par   •  15 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  820 Mots (4 Pages)  •  440 Vues

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LESZAK Océanne 2a

Commentaire de texte

        Jules-Amédée Barbey d’Aurévilly est un auteur normand du XIX ème siècle qui n’a jamais voulu intègrer son œuvre, un roman et recueil de nouvelles, Les Diaboliques, dans un mouvement littéraire précis. L’auteur s ‘est toujours opposé aux mouvements réalistes et romantiques malgré qu’il ne soit pas un Romantique. Il a appartenu à un mouvement monarchiste méprisant les évolutions et les valeurs d’un siècle bourgeois, puis il revient au catholicisme en 1846. Dans son œuvre, il évoque les passions, qu’elles soient charnelles, pour les mythes, ou bien filiales comme dans Un prêtre marié, roman parut en 1865, mais également la foi catholique et le péché.

Nous étudierons un passage du chapitre VII du roman Un prêtre marié.

Nous nous demanderons comment Barbey d’Aurévilly parvient à montrer l’héroisme d’un personnage à travers un cruel et dramatique accident.

Nous montrerons que Barbey d’Aurévilly illustre au cours d’un voyage épique un tragique accident d’où survivra un cavalier héroique.

        Cet accident tragique est survenue à cause d’une décision rapide et irréfléchie de deux amis d’entreprendre un voyage à dos de cheval à travers un cours d’eau agitée par les grandes marées.

  1. Leur décision est fortement déconseillée par les nombreuses personnes se trouvant sur la rive, qui eux même n’osaient pas le franchir en bateau comme le montre l’énumération « ni pour or, ni pour argent, ni par prières, ni par menaces »(l,2-3). Mais leur témérité  et leur motivation à arriver à temps de l’autre coté les poussera à entreprendre leur traversée. Le début du texte est à l’imparfait, pour énoncer la situation initiale du texte. Pendant l’action, on retrouve un mélange d’imparfait et de passé simple, puis le passé simple arrive lors de l’arrivée d’un des deux cavaliers sur l’autre rive. On observe tout le long du texte un champ lexical de la mer « flot »(l-7) « mer »(l3)  « écume » (l16) qui nous expose le lieu de l’action. Dans le début du texte le cours d’eau est représenté comme un champ de guerre, donc un endroit où la mort peut survenir rapidement, avec la métaphore « les chevaux se cabraient devant les vagues [...]et il les flairaient, hérissés, comme ils auraient flairé des obus fumants » (l-15,16,17). Les vagues sont également comparées à un monstre qui engloutit tout, avec la personnification « les vagues qui semblaient rouler la mort dans leur écume »(l-16).

        Malgré leur courage et l’espoir que les deux jeunes hommes atteignent l’autre rive, un retournement de situation va se produire et un terrible accident va arriver à Gustave. C’est d’ailleurs à ce moment ci que le texte passe au passé simple. L’usage de ce temps montre l’action elle-même. La phrase exclamative « il était passé ! »(l.23) montre la surréalité de l’action. La difficulté et l’atrocité de l’épreuve est prouvé par ce rythme ternaire et gradation ascendante « ce fut long, disputé, terrible »

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