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Commentaire de texte René Char

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Par   •  10 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  815 Mots (4 Pages)  •  1 062 Vues

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Menon  Léni                                            Commentaire de texte

René Char

           René Char est un auteur de poésies et de nouvelles du XXe siècle. Il est né à L’Isle-Sur-La-Sorgue en 1907 et est mort à Paris en 1988. Pendant l’occupation, en 1939, René Char participe activement à la résistance. C’est pour cela qu’il se réfugie en 1940 à Céreste, un petit village des hautes Alpes. Un village, semblable à celui décrit dans cette nouvelle tiré de Feuillets d’Hypnos. Elle met en scène l’occupation d’un village français par les SS durant la seconde guerre mondiale. Alors, nous nous demanderons comment à travers un exemple précis l’auteur illustre-t-il la brutalité de la guerre. Dans un premier temps nous nous attarderons sur le contexte historique. Dans un second temps nous verrons comment l’auteur a-t-il fait pour décrire la peur éprouvée au village.

                Tout d’abord dans sa nouvelle René Char ne nous donnes pas de dates pour nous situer historiquement. En effet, il nous le fait comprendre par deux lettres : « SS » (l4) ces deux lettres nous transportent en les lisant, immédiatement pendant la seconde guerre mondiale. Pour nous permettre d’y croire vraiment, l’auteur met en place une gradation des armes citées dans sa nouvelle. Les trois armes ont de moins en moins de syllabes et sont de plus en plus dangereuse : « mi-tra-lleu-se »(l6),  « mor-tier »(l.6) ,  « bombe »(l .13).Cette dernière a une sonorité  très proche d’une onomatopée. De plus, le nom de cette arme produit le même effet que lorsqu’elle est utilisé car c’est cour et puissant. Le mot « mort » est placé au milieu de la deuxième arme citée car c’est comme une prédiction de quand celle-ci sera actionnée. René char pour nous faire comprendre que nous sommes pendant la seconde guerre mondiale utilise les mots du champ lexical de la guerre :  « compagnies »(l.4), « l’alerte » (l.15).Alors l’auteur nous a embarqué avec lui au temps du conflit entre les Alliés et l’Axe dans un petit village français qui est submergé par la peur .

       

                 Ensuite, pour décrire la peur éprouvée au village ,René Char commence par se servir d’une accumulation pour créer un effet d'amplification sur la souffrance ressentit par les villageois : « assiégé, bâillonné , hypnotisé , mis dans l’impossibilité de bouger »(l.3-4).Pour montrer que cela ce passe vite l’auteur joue avec le temps et nous signale que les allemand arrive dès l’aube « Le boulanger n’avait pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique » (l.1) . Le boulanger étant généralement la première personne levé dans un village ,nous montres bien que le déroulement du texte se situe tôt le matin. René Char se sert dans sa nouvelle du passé simple pour confirmer que les actions allemandes et milicienne se passent soudainement : « Alors commença l’épreuve. »(l.8).L’adverbe « Alors » est placé pour renforcé le passé simple et le sujet est placé derrière le verbe il signifie la souffrance.  René Char veut signalé que le village est étouffé pour cela il emploie tout au long de son texte une allitération en S : « rassembler sur la place centrale »(l.9), « miliciens »(l.5) pour que le lecteur fasse le rapprochement avec le serpent qui étouffe ces proies pour les dévorer par la suite . Tout comme les soldats allemand de l’époque qui se servaient de cette animal comme modèle pour exterminer leur victime en les encerclant et en les étouffants . René Char applique la voix passive pour indiquer que  les villageois subissent l’action imposer par l’armé nazi : «  Les habitans furent jetés hors de leur maisons ».René Char à donc bien réussis à retranscrire la peur du village à l’arrivé de l’armée allemande .

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