Commentaire de texte

Exemples de commentaires de texte

Exemple 1

D’abord, le personnage principal a un caractère très nerveux et cela a toujours fait partie de lui. Par contre, le calme prit le dessus après qu’il ait commis le meurtre. Ce changement soudain de mentalité dû à un tel événement est un élément fondamental de l’histoire, démontrant le caractère sombre et incompréhensible du personnage. Alors, le principe qu’un meurtre apaise une nervosité si présente chez le personnage démontre l’anormalité et la folie de la situation.

Exemple 2

Premièrement, la montée de la folie peut être analysée dans ce texte par les réactions du personnage. Il est bien normal qu’un aspect physique d’une personne nous rende mal à l’aise, mais se rendre au meurtre pour se débarrasser de ce trait physique est irrationnel. Les actions que le personnage prend pour se rendre au meurtre démontrent aussi la folie du personnage. Par exemple, le fait qu’il « l’examinait durant son sommeil » et qu’il cacha le corps sous le plancher expriment clairement son état instable. Une autre façon d’analyser la folie au niveau psychologique est grâce aux attitudes du narrateur. Une fois le meurtre commis, le personnage principal est extrêmement calme. Même lorsque les policiers arrivent il conserve un calme déstabilisant, prouvant ainsi son instabilité mentale ainsi que l’apogée de la montée de sa folie.

Exemple 3

Dans la nouvelle fantastique Le cœur révélateur, la montée de la folie est démontrée à travers l’évolution et la peur du narrateur. Le champ lexical de la peur est constant dans l’histoire, il démontre l’intensité des sentiments du narrateur : « Mon sang se glaçait », « glaçait la moelle dans mes os », « fureur », etc. Ces mots et expressions désignent une peur d’une intensité extrêmement élevée. Déjà, ceci prouve que le narrateur est atteint d’une certaine folie, car cette peur intense est, au début, causée par un simple œil. Par la suite, l’absence de peur du narrateur montre que ce dernier est fou, car il vient de tuer de sang-froid et est devant des policiers, complètement imperturbable. Toute personne normale éprouverait sûrement des émotions fortes face aux policiers. De plus, la nervosité croissante du narrateur vers la fin du texte montre aussi la montée de la folie. On voit cette nervosité à travers l’usage répétitif de points d’exclamation. Ceci démontre que l’excitation du narrateur devient de plus en plus importante et que le battement le rend de plus en plus dément, paranoïaque. Le narrateur répète plusieurs fois que le bruit augmente en intensité : « Il devenait plus fort – plus fort! – toujours plus fort! » Plus le narrateur est stressé, plus il devient fou, plus le bruit devient fort. Cette nervosité est causée par la folie du narrateur, qui atteint son maximum lorsque le bruit, que seul le narrateur peut entendre, atteint l’intensité la plus élevée.

Exemple 4

Dans l’histoire, la montée de la folie est présentée dès le début, où le domestique décrit lui-même son caractère. Du moment où il dit : « Comment donc suis-je fou? », il est immédiatement perceptible qu’une personne saine ne se demanderait pas cette question. Même en absence d’indices de l’élément déclencheur de l’histoire, le lecteur peut soupçonner que cet aspect psychologique étrange amènera des péripéties qui prouveraient la montée de sa folie. Son insanité déployée au début promeut l’ombre d’une évolution psychologique de plus en plus instable. Également, à plusieurs reprises, les sentiments du domestique font surface dans ses multiples pensées. Lorsqu’il explique sa dissimulation du cadavre, il mentionne que : « Un baquet avait tout absorbé, - ha! ha! ». Son petit rire à la fin prouve que son sentiment jovial face à cet événement morbide est hystérique et exprime la folie. Cette simple onomatopée, qui, dans ce contexte, exprime la nervosité extrême du domestique, révèle l’état de l’évolution psychologique du personnage.

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