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Comment le poète exprime-t-il son sentiment amoureux pour la femme absente? "J'écris tout seul", Apollinaire.

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Par   •  6 Janvier 2017  •  Commentaire de texte  •  500 Mots (2 Pages)  •  1 192 Vues

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Séquence II « J’écris tout seul », G. Apollinaire 

Comment le poète exprime-t-il son sentiment amoureux pour la femme absente ?

Eléments d’introduction :

Biographie p.624 + lire les calligrammes et acrostiches p.220

Rappel : Un calligramme est un poème dont la disposition graphique sur la page forme un dessin, généralement en rapport avec le sujet du texte, mais il arrive que la forme apporte un sens qui s'oppose au texte. Cela permet d'allier l'imagination visuelle à celle portée par les mots. ...

C'est le poète français Guillaume Apollinaire qui est à l'origine du mot (formé par la contraction de « calligraphie » et d'« idéogramme »), dans un recueil du même nom (Calligrammes, 1918).

Importance de l’épistolaire durant la 1ère guerre mondiale car seul mode de communication avec l’arrière.

C’est dans cette perspective que s’inscrit ce poème écrit à Lou et daté du 15/04/15 dont nous avons ici un extrait.

I Les circonstances d’écriture

L’évocation de la guerre : date, termes : « feu de bois », « obus ». L’enjambement (v.1 et 2) souligne l’idée de pénombre « lueur tremblante », mise en relief à la rime + vers 9, « dans la nuit » en début de strophe. Cette pénombre explique l’importance des perceptions auditives : sonorités en /an/ « tremblante », « lamente »,  « de temps en temps » = sonorités répétitives de la canonnade. Référence au cheval (v.5) 4/4/2 : allure du cheval + v.6 = fuite. (v.7) sonorité (i) + rejet de « monte » = bruit inattendu de l’oiseau, qualifié de sinistre = malheur. Dans les 9 premiers vers, le monde est dominé par l’obscurité, perceptible essentiellement par les bruits épars de la guerre qui isole le poète.

La solitude du poète : fréquence de la 1ère personne + adjectif « seul », d’où l’importance de l’écriture (v.9, 11) même si difficile : « trace » = labeur rendu périlleux dans les conditions décrites + difficulté à mettre un terme à cette communication : « adieu » répété 3X.

6 dernières strophes : quatrains de décasyllabes alternant avec des vers de 4 syllabes, rimes croisées. Alternance signifiant déséquilibre, celui de l’absence.

II. L’expression du sentiment amoureux

Une relation fusionnelle : Jeu sur pronoms et apostrophes « nous », « on », « j’ », « ton ». Apostrophe « ô », exaltation, invocation. L’évocation de l’amour : champ lexical du sentiment amoureux. « cœur », mis en valeur en position d’attribut + article défini le définissant comme unique, absolu. Un amour qui s’inscrit dans la sensualité (v.15) rime avec « vie », amour obsessionnel : allusion au regard. (v.21, 22)

L’évocation de l’avenir : Présent et futur (v.14, 16) : certitude. Présent à valeur de vérité générale à la fin du texte = passion violente qui ouvre sur une vision religieuse du monde, mystique : Les lignes deviennent « signes » + « grand Bonheur » avec majuscule : L’écriture permet de combler l’absence et

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