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Comment le lyrisme amoureux s ‘exprime-t-il à travers la notion du temps ?

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Par   •  2 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  803 Mots (4 Pages)  •  491 Vues

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À la fois novatrice et traditionnelle, la poésie du début du XXe siècle est représentée par un mouvement de modernité. On le voit particulièrement dans le poème intitulé « Je me souviens de la bohème » , tiré du recueil Mortefontaine, publié en 1949, de Francis Carco, un écrivain, poète et journaliste du XXe siècle connu également sous le pseudonyme de Jean d’Aiguières. Il passa l’essentiel de sa vie à Paris au côté de grands écrivains tel que Guillaume Apollinaire ou Max Jacob et publie son premier recueil poétique Le Bohème et mon coeur en 1912. Il se maria à deux reprises jusqu’au jour où il tomba sous le charme d’Eliane Négrin et partirent vivre à L’Isle-Adam.

Comment le lyrisme amoureux s ‘exprime-t-il à travers la notion du temps ?

L’examen du texte portera d’abord sur la conception de l’amour chez Francis Carco, puis sur sa perception du temps.

Le poète a très souvent recours à la conception de l’amour.

En effet l’auteur exprime sa vision de l’amour de façon très simple, sans superflus. Ce point est renforcé par la structure poétique qui est un poème en vers libres, sans strophes, sans forme fixe, et par l’utilisation à de nombreuses reprises du pronoms pluriels « mes amours »,une anaphore accentuant son affirmation.

Ensuite, le locuteur caractérise son amour de perdu, accentué par la métaphore « jamais les mortes ne reviennent ». Francis Carco utilise une réification du lilas en tant que femme, qui ici symbolise la beauté et exprime son désir de retrouver la passion. Celui-ci se demande quand il pourra de nouveau gouter au bonheur et se questionnent sur le retour des femmes dans sa vie. Son désespoir est relevé par le champ lexical de la mort, composé des mots « diable »,  « morts », « mortes », « ressuscitent », de l’antithèse « où les oiseaux chantent ma peine » où les oiseaux qui chantent sont un topoï littéraire qui symbolise la sérénité , l’enchantement.

Enfin, selon l’homme de lettre, l’amour est confondu à la jeunesse. Pour l’écrivain la jeunesse est remplie d’épanouissement, de rencontre mais n’est pas éternelle car l’on finit par vieillir et aucun retour en arrière n’est possible, tout comme l’amour, qui, à son goût est éphémère.

Il ne s’agit pas seulement de la vison de l’amour chez Francis Carco, mais aussi de sa perception du temps.

Ce poème permet à l’auteur d’exprimer sa vision du temps.

D’abord, celui-ci fait part de sa vieillesse. En effet à de nombreuses reprises le temps qui passe est relevé notamment dans le vers 21 « Les jours s’en vont et les semaines: ». Le locuteur se dresse par la suite un portrait désobligeant, se qualifiant de « Moud », « essoufflé », confirmé par le champ lexical de l’inaptitude renvoyant aux personnes âgés qui détiennent moins d’autonomie physique et une diminution des capacités intellectuelles. La réification « un vieil orgue » qualifiant l’auteur aide à interpeller le lecteur sur la vision qu’il a de lui même.

Ensuite, de fréquentes

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