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Comment le moine se défit de ses gardes, et comment l'escarmouche de Picrochole fut défaite. Chapitre 44

Commentaire de texte : Comment le moine se défit de ses gardes, et comment l'escarmouche de Picrochole fut défaite. Chapitre 44. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  1 175 Vues

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Rabelais est un célèbre auteur de la renaissance , qui publia plusieurs récit sur une famille de géants: Pantagruel, Gargantua, le Tier-Livre, le Quart-Livre. Publier en 1534, Gargantua est le préquel de Pantagruel , et est consacré aux aventures de son héros éponymes. L’extrait étudie se situe au chapitre 44, après que Frère Jean, moine et ami de Gargantua, s’est fait capturé par l’armée de Picrochole. Intitulée « comment le moine se défit de ses gardes, et comment l’escarmouche de Picrochole fut défaite. », le chapitre 44, dont est l’extrait, montre les prouesses de Frère Jean qui se libère et se décimé de deux gardes des troupes ennemies.

Comment l’auteur parvient-il a utiliser cette histoire pour faire passer des messages ?

Tout d’abord, nous verrons comment le moine est représenté en tant que noble chevalier puis en quoi le discours entre le moine et le second garde est comique et on finira par voir comment Rabelais expose le combat entre le courage et la lâcheté.

Frère Jean, moine, est représenté comme un noble chevalier et prêt à se battre contre deux ennemis pour aider son ami Gargantua.

Tout d’abord, ce moine, à l'apparence religieuse, a la volonté de tuer ses gardes, plus que de se défendre et de se libérer. Nous pouvons voir que l’auteur a utilisé le verbe de précipitation « courut » à la ligne 12. Frère Jean se dépêche de se diriger vers le second moine afin de le tuer lui aussi, ce qui aurait pu être évité étant donné qu'il s’était libéré de leur emprise. Il veut aller affronter un autre garde. Il enchaîne rapidement les coups comme s’il avait toujours fait, il a confiance en ses gestes ce que nous montre les longues phrases de description l.9-l.12. L’utilisation du passé simple reflète qu’il y a des actions brutales et soudaines : « tira », « férut », « tomba », « courut »,  « tranchit », « ouvrit », « demeura » et « tomba ».

Cette analyse révèle que le chevalier se montre aussi sans pitié et sanguinaire. Rabelais dénonce la monstruosité des hommes à faire couler le sang.

Aussi, Frère Jean apparaît comme un moine combattant. Dans cette

Scène, il est tout en actes et en actions, n'ayant peur de rien. Ce passage peut être considéré comme dynamique car nous suivons le moine et celui-ci ne cesse de se déplacer. Il y a sans cesse des mouvements de gauche à droite : « détourna », de bas en haut : « monte », « descend » et aussi des verbes d'entrées « coupant », « entrouvrit » et de sorties : « retirant », « retourna ». On remarque qu'une grande partie des verbes sont des verbes d'actions, conjugués au présent, passé simple ou gérondif pour traduire la rapidité et l'enchaînement de ses actes : « tira », « férut», « coupant », « retirant »,« entrouvrit », « tomba »« détourna », « courut ». « tranchit », « ouvrit » et « demeura ». A la fin de la discussion, entre le moine et Frère Jean, le moine dit « Et je te rends, à tous les diables » l.25, il va donc l'envoyer en enfer. Ainsi, on peut dire que c’est un moine combattant. Il fait le bien en envoyant le mal en enfer, le tout, en se battant. Au sens figuré, le moine combat le mal, il est dans son rôle premier d’homme d’église. Néanmoins, au sens propre, il combat réellement et fait coulé le sang. Il y a donc une contradiction entre l’homme d’église et l’homme. Celle-ci est soulignée aussi par l’auteur qui désigne Frère Jean uniquement par le mot « moine » alors qu’il combat et l’utilisation de la citation à la l.20. « Par l’habit que je porte » qui fait référence à l’expression « l’habit ne fait pas le moine ».

Alors, on peut penser que Rabelais souhaite dénoncer la conduite des moines qui trompent les apparences en se présentant comme des hommes vertueux.

Enfin, Frère jean, contrairement aux archers, fait appel à sa raison comme le démontre deux verbes liés à la réflexion : « advisa » et « syllogisoit ». Le moine est donc plus avisé que ses ennemis et c'est aussi par là qu'il triomphe. On peut supposer que Frère Jean a reçu une éducation sophiste, malgré cela, il arrive a avoir une réflexion personnelle qui lui permet le succès. L’une des seule phrase négative de cet extrait nous le montre, « Car onques ne m'ont demandé ma foi, et ne m'ont ôté mon braquemart » l.6-7, trouvant ses gardes

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