Charles Baudelaire, le vin des chiffonniers

Section vin :

poème => « le vin des chiffoniers »

Le poème est composé de 8 quatrains d’alexandrins en rimes plates . Il est composé de trois parties où le poète décrit le chiffonnier déambulant dans Paris en tenant un discours dicté par l’ivresse qui serait un moyen pour échapper à la réalité. Des vers 1 à 24 : description du  portrait contrasté d’une  figure de mendiant qui se voit en roi et du vers 25 à la fin une dimension du poème attribuant au vin le mérite de transformer la boue en or pour le chiffonier.

Le premier quatrain créé une atmosphère fantastique : c’est une poésie visuelle qui colore le premier quatrain d’une couleur infernale ( la flamme tourmente le verre ). Aussi , le verbe «  tourmenter » renvoie aux supplices des enfers et au labyrinthe .

Le deuxième quatrain décrit l’arrivé du personnage dont baudelaire fait le portrait. Le chiffonier est un personnage lyrique qui « épanche son coeur » .

« Le vin des chiffoniers » comte l’histoire d’un chiffonier dépourvu de son seul bonheur après avoir vécu tant d’horreur, le seule chose qui l’aide est le vin. Ce poème donne une image divine du vin comme le sauveur divin.

Ce poème fait de l’homme de la rue une figure poétique peu commune à laquelle le poète s’identifie : ils sont tous les deux maudits.

section mort :

poème=> «  la mort des artistes »

C’est un sonnet ( deux quatrains et deux tercets) régulier car  le deuxième quatrain reprends les mêmes rimes (rimes embrassées)  que le premier . On remarque une allitération en -r et en -t .On distingue plusieurs champs lexicaux aux thèmes différents comme celui du corps ( front, poitrine, cerveau) , celui de l’art ( caricature , sculpteur, etc) , de l’imaginaire ou croyance ( créature, désir , idole, espoir ) . Le titre est explicite : Baudelaire est un poète donc un artiste et étant dans un profond mal être il expose dans ses écrits le ressentit des artistes par rapport à la mort .

Ce poème donne une vision d’une mort salvatrice . Baudelaire nous offre aussi une vision de ce que la mort représente pour les artistes du fait de leurs conditions particulièrement sombre car ils sont livrés à une quête difficile avec un travail incessant dans un monde qui ne leurs apportera aucune réponse malgré leurs effort , ainsi la mort vient leurs apporter un espoir ambigu . Il y a un passage du concret au spirituel associé à la création d’une beauté idéale et abstraite qui mène au destin fatal des artistes.

Ce poème évoque donc le désespoir de la mort et la mélancolie bien qu’il y ait une dimension libératrice de la mort pour les artistes qui est exposée .

Section révolte :

Ce poème est structuré comme des litanies qui sont des chants en l’honneurs d’un saint à l’église dans la religion catholique. Les rimes sont tripartites avec une série de distiques invocatoires «  ô satan, prend pitié de ma longue misère ! » . On peut expliquer le titre comme étant un chant sacré ( litanie) dans un culte satanique ( satan) .

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