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Candide, chapitre 30

Commentaire de texte : Candide, chapitre 30. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  800 Mots (4 Pages)  •  2 505 Vues

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- absence de pathos

- tonalité proche de l’ironie

Introduction :

L’extrait soumis à notre étude est le début du trentième chapitre de Candide de Voltaire parut en 1759. Il est question du dernier chapitre du conte, qui équivaut à sa conclusion et reprend donc à travers une description synthétique les différentes péripéties traversés par Candide pour montrer où cela l’a conduis. Un conte sur le mal ?

Je montrerais comment cet extrait rend compte de la rupture dans la tradition littéraire du conte pour  prendre la forme d’un conte philosophie par son absence de fin heureuse.

Cf : lire le texte, revenir à la problématique, faire des transitions, suivre des idées clés et brèves.

Structure du texte :

1.1 L’absence d’un mariage d’amour qui conduit à l’élimination d’un personnage seconde par la décision commune des personnages principaux : paragraphe un, l.1 à 17

a ) le mariage imposé :

- « dans le fond de son cœur » hyperbole qui accentue son absence de sentiment et le fait qu’il ne veuille pas épouser Cunégonde, ce qui serait presque oxymorique dans ce cas puisque l’expression est d’habitude employée dans un cadre lyrique.

- « l’impertinence extrême » autre hyperbole

- « le déterminait » : le pousser, absence de choix, contrainte, de l’ordre du mariage imposé

- « le pressait » est presque suivi de la périphrase « si vivement » qui sont tous les deux de l’ordre de l’imposer immédiat

- « ne pouvait sans délire »//

b) la solution intermédiaire qui marque un encrage dans le conte philosophique :

- Les avis et suggestions de Pangloss, allégorie de l’optimisme et de Martin, allégorie du pessimisme, se suivent, s’oppose même puisque l’une est passive alors que l’autre est presque excessive. Mais ne donne raison a aucun des deux puisque c’est la proposition de Cacambo qui est adopté avec l’approbation de la vieille.

Cf :  La finalité du conte philosophique n’est pas une règle générale, c’est une réflexion. Il n’y a pas de condamnation absolue. Le conte est philosophique parce qu’il veut faire penser. Philosophique au 18ème c’est critiquer, remettre en cause à la façon des Lumières, ce n’est pas l’exposé d’une théorie et d’un système. Il est philosophique dans sa manière d’exercer un esprit critique. (ex : Leçon de Voltaire : on a de leçon a recevoir de personne, il nous appartient de penser, « Sapere aude ! » ose penser, Kant, Qu’est ce que les Lumières)

1.2 La fin attendue confrontée à la réalité qui provoque un effondrement des illusions merveilleuses associées à la fin heureuse : paragraphe deux, l.18 à l.33

- « il était tout naturel d’imaginer » : implique les attentes du conte, pré-suppose la fin heureuse attendue tout en annonçant la réalité à venir, désillusion

- « tant de désastres » : tant adverbe d’intensité, implique qu’il aurait mérité une fin heureuse dans un conte traditionnel

- énumération des aspects qui devraient impliquer cette fin heureuse avant de la contredire

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