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Fiche de lecture Candide Chapitre 19

Fiche de lecture : Fiche de lecture Candide Chapitre 19. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2015  •  Fiche de lecture  •  566 Mots (3 Pages)  •  3 272 Vues

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Candide chapitre 19

C'est un extrait de l’œuvre « Candide ou l'optimisme » écrit en 1759 par François Marie Arouet dit Voltaire un auteur français du 18e siècle né en 1692 et mort en 1778 .Il est l'un des philosophe les plus célèbre et populaire du siècle des Lumières en raison de ses contes philosophiques mais aussi de son combat mené toute sa vie contre les erreurs judiciaire. Dans cette œuvre il exprime son point de vue au sujet de l'optimisme. Pour ce faire il met en scène un héros,Candide, qui découvre toutes les formes du mal au cours de ses aventures.

Situer le passage

Chassé de son château natal pour avoir séduit Cunégonde, la fille du baron, le jeune héros, s'est laissé enrôler dans l'armée bulgare. Après bien des épreuves (tempête, tremblement de terre),Candide et son valet Cacambo, arrivent après avoir quitté l'Eldorado, Le Suriname, capitale de l'ancienne Guyanne hollandaise, où ils font la rencontre d'un esclave. Ce texte célèbre est connu également sous le titre du «Nègre de Suriname». Ce passage constitue une dénonciation de l'esclavage et l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté. La rencontre de Candide avec le nègre au sortir de l'Eldorado constitue un choc brutal et un retour à la réalité du mal: Candide ne peut plus se laisser aller à une quelconque croyance optimiste.


Le récit de la rencontre avec le nègre est fait par le narrateur qui semble ne pas prendre partie et donner les choses telles quelles se sont passées. La première chose qui est dite sur cet esclave c'est «un nègre étendue par terre» c'est comme si il n'existait pas sur l'échelle sociale (Dans le code noir, texte juridique qui règlement l'esclavage, il est dit à l'article 44 que «l'esclave est un meuble».

Ce dernier est décrit de façon  progressive. Avant toute forme de dialogue ou de présentation, on le découvre par ses vêtements «n'ayant que la moitié de son habit», puis on évoque son corps: «il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite»

L'homme semble accepter sa situation «c'est l'usage», puis il raconte son histoire avec nonchalance.Il ne résiste pas, ne se révolte pas contre sa condition.Il est soumis «j'attends mon maître» et semble être déshumanisé.

Comme ses amis philosophes, Voltaire dénonce le système esclavagiste. Ici, comme dans tout conte philosophique, l'écrivain dénonce avec ironie.

«C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe» C'est un euphémisme teinté d'ironie. Voltaire montre l'absurdité des raisons de l'esclavage. C'est-à-dire que pour permettre aux européens de consommer du sucre (le sucre est la douceur réserver aux riches contrairement a la dureté de la vie de l'esclave), beaucoup d'hommes doivent souffrir contre leur volonté.

Avec le champ lexical: «mon dieu», «bénit», «seigneur», «Adam», «fétiches» Voltaire met en avant les contradictions entre les fondements de la religion qui prône en apparence l'égalité entre les hommes et le traitement inhumain des esclaves.

En entrant dans Suriname Candide se met a pleurer «et en pleurant, il entra dans Surinam» ses larmes sont justifiées pour plusieurs raisons:

-il pleure sur sa naïveté, sur cet optimisme que Pangloss lui a inculqué, lui en faisant croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes… Ce faisant, Candide fait un pas supplémentaire vers le réalisme.

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