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André Chénier, « La jeune Tarentine », Les Bucoliques (1792)

Commentaire de texte : André Chénier, « La jeune Tarentine », Les Bucoliques (1792). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 112 Mots (5 Pages)  •  4 496 Vues

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Commentaire du poème de André Chénier, « La jeune Tarentine », Les Bucoliques (1792) (rédigé à partir d’une analyse linéaire)

Légende :

(Problématique) : les différentes parties attendues dans un commentaire littéraire rédigé sont en bleues, en italique et entre parenthèses.

Tout d’abord = les connecteurs sont encadrés

Chiasme = les procédés sont en gras

« Pleurez»/ « oiseaux » = les relevés du texte sont entre guillemets et surlignés en jaunes

Met en scène les allégories du temps… = Les interprétations sont soulignées

André Chénier est un poète du XVIIIème siècle au temps de la Révolution française. Sa poésie est inspirée de l’Antiquité, sensible et mélancolique, d’une grande perfection formelle, comme La Jeune Tarentine qui ne sera publiée qu’après sa mort, à titre posthume. Le poème que nous allons analyser évoque la mort tragique de la jeune Tarentine. (Présentation de l’auteur, siècle, mouvement, thème…)

En quoi ce poème reprend-il les thèmes élégiaques de la mythologie antique ? (problématique)

Nous verrons comment le poète passe de la déception et du ressentiment à l’expression exacerbée de la douleur. (Annonce des deux parties du commentaire)

Ce poème évoque d’abord la déception puis le ressentiment du poète. (Phrase d’amorce qui annonce l’idée de la 1ère partie et les 2 sous-parties)

Tout d’abord, les deux premiers vers au rythme similaire (2 + 4 + 2 + 4 // 2 + 4 + 4 + 2) forment une unité grâce au chiasme qui les unit : « pleurez » / « oiseaux » / « oiseaux » / « pleurez ». Cette invocation aux oiseaux de mer puis l’annonce du drame au vers 3 (« Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! ») ouvrent le poème sur une thématique et une tonalité élégiaque. La déception est d’autant plus marquée qu’elle précède l’évocation à l’imparfait de l’espoir et du bonheur de l’hymen attendus (v. 4-10) : « cèdre », « or », « festin », « parés », « chansons », « flûtes ». Tout a été prévu pour célébrer le mariage de la jeune Tarentine : « Une clef vigilante a, pour cette journée, / Dans le cèdre enfermé sa robe d’hyménée » et les vers se déroulent sur un rythme égal, mesuré, tranquille, comme les vers des épithalames qui accompagnaient les jeunes filles de l’Antiquité dans les rites du mariage ou comme la mer qui porte les rêves de Myrto.

Mais le bois du coffre, le cèdre, sera celui du cercueil. La rupture au vers 11 est annoncée par « mais » et renforcée par l’anacoluthe au vers 12 qui, avec le rejet au vers 13, insistent sur le caractère brutal et inattendu de l’irruption du malheur : « Mais, seule, sur la proue, invoquant les étoiles, / Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles / L’enveloppe… ». Au vers 14, la soudaineté du drame est encore soulignée par l’accélération du rythme et l’emploi du présent de narration : « elle crie, elle tombe ». La répétition de « elle est au

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