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La jeune tarentine

Commentaire de texte : La jeune tarentine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  385 Mots (2 Pages)  •  4 147 Vues

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Le texte que nous allons étudier est La Jeune Tarentine, poème narratif écrit par André Chénier et publié dans Elégies, un recueil de 40 poèmes dans lequel l’auteur partage ses amours, ses regrets, sa mélancolie.

Dans Elégies, André Chénier s’oppose au lyrisme de son époque en s’inspirant de l’Antiquité pour évoquer des thèmes tels que la mort ou la souffrance amoureuse.

C’est donc en s’inspirant de figures mythologiques et à travers des vers passionnés que l’auteur raconte l’histoire d’une jeune femme qui se noie au cours de la traversée qui la conduit vers sa nouvelle vie de future épouse.

Nous nous demanderons donc comment le récit de la mort modifie, transfigure poétiquement l'injuste disparition de la jeune fille.

Dans un premier temps, nous étudierons le récit d’abord simple est conformiste de la mort, puis nous verrons comment l’expression poétique et les sentiments adoucissent ce récit assez tragique

Tout d’abord, le récit de la mort est très clair et net, conformément au genre classique.

En effet, le cadre nous apporte d’abord des informations concrètes avec le champs lexical de la mer, réaliste.

I Le récit de la mort est très net (clarté), simple, conformément à l'esthétisme classique

a) Un cadre : information sur les circonstances :

Evolution du concret au singulier. Champ lexical de la mer (géographie marine : on est dans une réalité), lieu d'habitation d'espèces imaginaires (« monstres »). « Vaisseau » : matériel, une feuille de route (port) qui devient flou, un objet qui s'efface. La mer se transforme en un endroit dangereux, menaçant (évolution lumineuse puis assombrissement). Très réel et en même temps très imaginaire (mythologie).

b) Evolution de la situation :

Trois étapes à partir du vers ¾. Vers 4-10 : met en valeur l'objectif déclaré, dure un certain temps, tout est bien, rien de peut détourner le bateau, tout semble suggérer une action continue. Vers 11-15 : rupture, accélération de la mort (beaucoup de verbes d'actions : exécuté rapidement), on n'y peut rien, sorte de mécanique inéluctable / irréfutable, très narratif. Vers 16 : action révolue. Vers 17-26 : on constat, on n'y reviens pas, fin après la mort avec tout le rituel, « la vague » : meurtrière mais la ramène sur terre. On passe de la mer au rivage. L'accident de la mer réel au début devient imaginaire avec la cérémonie du deuil.

=>Le poète cherche à être simple, clair, échappe à la réalité : effacement des signes réalistes, l'imaginaire, l'antique prend le dessus.

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