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Analyse de texte - le dialogue des Carmélites

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Par   •  5 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  949 Mots (4 Pages)  •  615 Vues

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Comment cette conversation simple en arrive-t-elle à toucher des enjeux d’une grande profondeur ?

I) La réalité historique

 La scène s’ouvre sur une exclamation dynamique de Constance (exclamation elliptique de verbe – maudite = hyperbolique et dépréciative) qui évoque des fèves (aliment moins noble qui va s’opposer à la farine). L’exclamation se rapporte à une vérité historique.

 Paris = métonymie à valeur dramatisante (rappelle toute l’immense population de Paris) et le pain = nourriture plus importante de l’époque.

 Le « on dit » évoque la rumeur

 L’évocation de la guerre d’indépendance américaine rappelle une réalité historique et que les nobles se sont engagé au service des américains.

 On parle de Sœur Jeanne : pittoresque du geste et pittoresque de l’exclamation / epizeuxe = répétition pure et simple de « c’est-y » mais la 4ème fois, l’expression est substantivée. Souligne le pittoresque.

 Scène de liesse populaire = scène vivante (hypotypose) on évoque les villageois, les paysans. On souligne l’unanimité et la convivialité (le religieux, la noblesse, les paysans sont réconciliés). La présentation du bouquet rappelle Sylvie de Nerval. C’est le topos de la scène populaire, vivante. Suppression des articles = impression de vivacité. Constance = jeune fille vive (contredanse = danse paysanne qui vient de l’Angleterre) le « je vous assure » = performatif (accomplit ce qu’il dit) destiné à avaliser le discours.

 La réalité aristocratique montre une proximité paradoxale entre noble/villageois. Nos bons villageois = hypocoristique mais peut prendre une valeur un peu paternaliste par rapport à ces « pauvres gens ». Il n’y a pourtant pas de quand à soi mais une belle unanimité. Constance se rapproche des villageois.

 les aristocrates sont montrés comme éprouvant un certain mépris par rapport à la mort (les morts racontés sont traditionnellement aristocratiques et sont réaliste, toutefois elles donnent un beau rôle à la noblesse).

 Dépréciation des titres (métonymie des parchemins) au profit des ancêtres en tant qu’homme courageux « pour qui la mort n’était qu’un jeu parmi d’autres ». Le jeu est une métaphore qui souligne le mépris de la mort. « gens de qualité » = périphrase qui désigne la noblesse (mais présent général + paraphrase = peut-être un idéal de la mort et une conduite de vie ?)

II) Une conversation vivante et profonde

 Blanche comme faire-valoir pour Constance (beaucoup moins de parole et se contente de donner les réponses)

 Questions qui portent d’abord sur la crainte de la mort et qui poussent Constance à se révéler (naturalise un discours non convenu et non conventionnel sur la mort).

 Interro-négative avec « ne craignez-vous pas que (…) ? » Cette question rhétorique relance le dialogue.

 Au début du texte, l’enchaînement se fait sur la situation. Blanche est plutôt défaitiste, Constance n’en tient pas compte et s’amuse du fer à repasser. Elle ne tient aucun compte. Elle râle pour les fèves mais

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