Analyse de l'Acte I Scène 1 de la pièce de théâtre Britannicus de Jean Racine

Britannicus : Acte 1, scène 1

Introduction :

- Evoquer Jean Racine (dramaturge français, né en 1639 et décédé en 1699 à l’âge de 59 ans. Classicisme)

- Situer le passage étudié dans l’œuvre (scène d’exposition. Dialogue entre Albine et Agrippine.)

- Rappeler la problématique

- Annoncer le plan de la lecture analytique

I) Un grand nombre d’information en peu de temps

Dans le début de scène, le spectateur de Britannicus reçoit un grand nombre d’informations. Il apprend le lieu de la scène, qui est à Rome dans une chambre du palais de Néron, au vers 3-4. Il apprend ensuite l’époque de la scène grâce à la célébrité du nom Néron. On sait que c’était l’empereur de Rome entre 54 et 68 après Jésus-Christ. Pour terminer le spectateur apprend le moment exact où commence la pièce grâce au vers 2 « Faut-il que vous veniez attendre son réveil ? »

L’élément perturbateur de la pièce est révélé progressivement au cours du texte. Au vers 54, on connaît enfin l’élément perturbateur : le rapt de Junie dans la nuit par Néron. On comprend donc que cet élément s’est produit avant même avant que la pièce ne commence.

Transition : Néron fait un premier pas vers la tyrannie. Mais quels sont le moyens utilisés par l’auteur pour apporter à la scène d’exposition un effet dramatique ?

II) Moyens utilisés par l’auteur pour apporter à la scène d’exposition un effet dramatique

L’auteur utilise les confidents pour assurer l’efficacité dramatique. Le confident est un personnage mal défini. Il peut être un domestique, un ami, une demoiselle de compagnie. Il accompagne en toute occasion le héros de la tragédie et recueille ses confidences. Ici, le personnage du confident est joué par Albine. Le confident est une invention commode pour transmettre au spectateur les sentiments du héros : c’est la double énonciation théâtrale.

Le début de la scène à un intérêt dramatique puisque nous avons un début « in medias res », l’élément perturbateur de l’intrigue à eu lieu avant même que le rideau ne soit lever.

Conclusion : Pour conclure, la scène est caractérisée d’un « art de commencer » puisqu’il se passe information et action en même temps. Le spectateur reçoit rapidement une information très dense. Il est directement plongé dans l’intrigue puisqu’il surprend en plein drame un des personnages principaux de la pièce. La scène est alors vivante.

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