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Sido de Colette

Commentaire de texte : Sido de Colette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Janvier 2024  •  Commentaire de texte  •  1 962 Mots (8 Pages)  •  143 Vues

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Commentaire composé

Extrait Sido

         « Sido » est un livre publié en 1930 par Sidonie Gabrielle Colette qui a vécu entre les années 18731954. Colette a écrit plusieurs romans, comme le recueil des livres « Claudine » sous le pseudonyme Willy. L’œuvre « Sido » détaille la vie de la mère de Sidonie Colette, pour laquelle qui elle a une forte admiration. Le livre est une autobiographie de la vie de Sido, dans laquelle la fille raconte l’adulation pour sa mère et ses mémoires [a]depuis sa naissance. L’extrait contient le voyage de la mère à Paris et le retour heureux qui surprend Colette.

         Dans quelle mesure l’admiration de Colette pour sa mère Sido se manifeste-t-elle et comment décrite-t-elle sa mère ? D’abord, nous analyserons le premier paragraphe[b], lorsque Sido part à Paris, ensuite le retour de Paris de Sido à la maison, et en fin la prise en charge par Sido des obligations familiales et de la routine quotidienne.

         Sido est une femme qui habite avec sa famille en province. L’extrait débute par la caractérisation « en vraie provinciale, ma charmante mère Sido » . Elle met en exergue l’équilibre qui existe chez Sido, le côté provincial, qui est éloigné de la « vraie » civilisation et de la « vraie » vie mondaine et aussi le charme, qui ne peut exister que chez une femme cultivée, raffinée, qui a toutes les qualités d’une personne ayant un caractère noble. D’ailleurs, cette description est poursuivie par la métaphore  « tenait souvent ses yeux de l’âme sur Paris » qui montre qu’elle ne voit pas juste avec les yeux physiques, mais aussi avec son esprit, qui signifie une imagination riche et sans barrières. Elle peut visualiser dans sa tête une autre vie, qu’elle n’a pas encore vécue. Le Paris est plein des possibilités, « Théâtres de Paris, modes, fêtes de Paris, ne lui étaient ni indifférents, ni étrangers ». Sido n’est pas indifférente, ni désintéressée par Paris. Pour dire qu’elle n’est pas indifférente, nous comprenons qu’elle est en effet intéressée, qu’elle veut en savoir plus sur la vie de Paris. L’utilisation de la négation force le lecteur à bien observer le texte et à trouver le sens caché. « Ni étrangers » signifie qu’elle est déjà au courant de ce qui se passe à Paris, au contraire elle serait un étranger inconnu dans la foule de Paris. Sido est déjà bien informée, les caractéristiques qui ne sont pas fréquemment rencontrées chez une femme provinciale. La confirmation d’intérêt de Sido pour Paris vient de la phrase suivante « Tout au plus les aimait-elle d’une passion un peu agressive » L’euphémisme « un peu agressive » suggère que pour Sido, Paris est plus qu’une simple ville. Elle est captivée par la capitale, et elle veut découvrir le plus possible sur [c]cette ville magnifique. Sa passion se traduit par des « coquetteries, bouderies, approches stratégiques et danses de guerre » . Dans cette énumération, nous distinguons deux types de plaisir : le plaisir mondain, par les mots « coquetteries » et « bouderies » , qui font parties du côte mondain de Sido, et les deux autre [d]mots « approches stratégiques et danses de guerre » qui font parties [e]du côté profond de Sido, le côté intellectuel et aussi agressive. Dans notre extrait, nous pouvons observer Sido en deux hypostases opposées, la femme cultivée, raffiné[f], mondaine, et la femme intellectuelle, provinciale. L’autrice crée cet effet d’opposition, pour mieux

souligner le caractère de Sido et de [g]construire un bon portrait sur [h]sa mère. Sido arrive [i]à Paris tous les deux ans environs[j]. Cela signifie que n’arrive[k] pas souvent à Paris et qu’elle chéri ce voyage beaucoup[l]. Au contraire, nous pouvons observer que l’écrivaine utilise souvent le mot « peu ». Celle-ci [m]peut signifier une chose précieuse pour la mère de Colette. « L’approvisionnait pour le reste du temps ». Ici nous parlons du côté sentimentale de Sido , en créant des souvenirs qui vont persister pendant les années. « Elle revenait chez nous lourde de chocolat en barre, de denrées exotiques et d’étoffes en coupons » Dans cet extrait, nous allons observer 2[n] cotés différents de Sido, le côté banal, caractérisé de choses physiques, comme du chocolat, de coupons et d’autre chose[o], mais aussi la [p]côté profonde, caractérisé par les programmes de spectacles, et de l’essence de violet[q]. « L’essence » signifie la profondeur de Sido, mais les violettes signifient la légèreté qui a parfois Sido dans ces choix[r]. La métaphore « elle commençait à nous peindre Paris » montre encore une fois l’appréciation que Sido a pour Paris, un lieu où « tous les attraits étaient à sa mesure » qui veut dire qu’elle est habituée avec [s]la capitale de la France et qu’elle veut partager ses opinions et ses impressions avec sa famille. « puisqu’elle ne dédaignait rien » transmet qu’elle est d’esprit ouvert et qu’elle veut essayer tous[t], pour gagner beaucoup des souvenirs qui vont l’accompagner pendant sa vie. Une femme intéressée des [u]expériences et pas de la côte physique[v].

         Sido commence à raconter ses histoires et ses péripéties à Paris. « En une semaine elle avait visité la momie exhumée, le musée agrandi ». Nous pouvons observer la partie intellectuelle, profonde de Sido, qui veut apprendre, qui veut expérimenter la vie scientifique, qui veut approfondir ses connaissances sur la vie et la nature, mais aussi sur l’histoire.  Nous pouvons regarder aussi le côté un peu sombré [w]de Sido, car elle veut voir une momie exhumée, un sujet plutôt sensible pour une femme[x]. Mais elle a du sang froid, précisément comme un homme de science. Mais en contraste avec l’activité intellectuelle, elle a ainsi la vie mondaine, qui lui fait du plaisir « le nouveau magasin, entendu le ténor et la conférence sur la Musique birmane ». Nous observons dans cet extrait le fait qu’elle a aussi un côté superficiel, qui est mis en évidence par l’allitération en «e » par « ténor », « conférence » qui suggère la énergie [y]d’aller visiter beaucoup des places[z], mais qui reste en balance avec la profondeur montrée au musée. L’équilibre est maintenu aussi par sa garde-robe « elle rapportait un manteau modeste, de bas d’usage, des gants très chers » Nous voyons ici une femme intéressée par les apparences, mais qui peut être dépensier [aa]« gants très chers » mais économe « manteau modeste ». Mais pour Colette, par le mot « Surtout », elle apportait sa présence « elle nous rapportait son regard gris voltigeant ». Collette est en effet plutôt intéressée de [ab]la présence de sa mère que des [ac]cadeaux qu’elle a rapportait de Paris. Le regard gris voltigeant peut aussi signifier l’extase qui a comporté [ad]Sido, parce qu’elle veut voir sa famille. « elle revenait ailes battantes » est une chose très important [ae]dans la description de Sido, parce qu’elle est approchée d’[af]un oiseau, et celle [ag]chose explique l’amour qui l’a fait se dépêcher, comme un oiseau qui vole vers son nid. Sido est inquiétée [ah]pour sa famille, en montrant un amour infini pour ses proches d’elle « inquiète de tout ce qui, privé d’elle, perdait la chaleur et le goût de vivre » . Elle est en effet l’âme de la maison, parce qu’elle donne la chaleur et la vie nécessaire pour faire fonctionner une maison. Elle est l’âtre de la maison. En suite[ai], Colette est fascinée par sa mère, et l’odorat [aj]qu’elle apporte la laisse sans parole « elle n’a jamais su qu’a chaque retour l’odeur de sa pelisse en ventre-gris, pénétrée d’un parfum châtain clair, féminin, chaste, éloigné des basses séductions axillaires, m’ôtait la parole ». Bien-sûr, nous avons aussi la preuve de la mère extraordinaire, puisque après un jour de voyage, l’odorat reste immaculé.

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