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Rabelais, Gargantua, chapitre 27

Synthèse : Rabelais, Gargantua, chapitre 27. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mai 2023  •  Synthèse  •  462 Mots (2 Pages)  •  162 Vues

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Gargantua est une œuvre écrite en 1542 par Rabelais, auteur humaniste du XVIème siècle qui a tout d’abord été censurée en 1536. L'armée de Picrochole attaque la ville de Seuilly avant d’attaquer l'abbaye de Grandgousier, et tout particulièrement ses vignes. Frère Jean, un moine, décide de ne pas se laisser faire et de défendre cette abbaye. Le texte se compose en trois mouvements : l.1 à l.4, l’entrée au combat de Frère Jean, l.5 à l.12, la description de l’ennemi. En quoi s’agit-il d’un combat parodique ?

Tout d’abord, nous assistons à l’entrée de Frère Jean dans le combat. Il est rapide et efficace. Le passé simple utilisé montre l'enchaînement de ses actions “ôta” (l.1), “s’empara”(l.1). Frère Jean est décrit comme étant quelqu’un de courageux, téméraire. Puis il y a la description parodique de son arme “un bâton de la croix” qui est comparé avec une “lance”. Cela montre la dimension burlesque. Rabelais met Frère Jean à égal des chevaliers du Moyen-Age. Ce dernier combat comme autrefois, il reste dans la tradition avec son bâton dont “les fleurs de lys sont complètement effacées". l.4, Frère Jean est présenté comme étant une personne déterminée “sortit ainsi” ce qui est parodique car il n’a aucune armures “en chemise, son froc en écharpe”. Ainsi, Frère Jean est présenté comme étant quelqu’un avec bcp de courage, prêt à tout pour défendre l’abbaye.

Dans un second temps, nous verrons la description des ennemis. Nous commençons avec une dernière description de FJ. L’ adverbe “brusquement” (l.5) montre la brutalité de ce dernier qui sera décrit dans la suite du récit. Les ennemis sont décrits péjorativement. La répétition en “ni” (l.6) insiste sur la négation ainsi que l’imparfait "vendangeaient" (l.7) montre que c’est une armée désorganisée, incompétente. De la l.8 à .11, les ennemis sont divisés en trois postes, fonctions. Cette division est décrite de manière détaillée avec un rythme ternaire “les portes-drapeaux”, “les tambours”, “les trompettes”. Ils sont divisés dans le but de voler les vignes. Les soldats sont donc décrits comme des pillards, des voleurs et non pas des combattants “ils ont transformé les tambours en cuve pour voler les raisins”. Dernière ligne du mouvement, “Tous”, adjectif de totalité qui fait la synthèse de la description et du “désordre” (l.12) qui est une hyperbole qui continue de décrire négativement les ennemis dont FJ va s’opposer. Ainsi, on assiste à une description des ennemis comparés à des pillards, des soldats qui semblent déboussolés, aucune organisation.

Pour conclure, entrée au combat de FJ contre les ennemis qui sont décrits de façon péjorative. Combat très violent. Il s’agit donc bien d’un combat parodique. On retrouve bien la signification du nom Frère Jean des Entommeurs car jeu sur l’onomastique : fait du hachis avec ses ennemis

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