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Plan du commentaire composé Seulete Suy

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Par   •  5 Novembre 2023  •  Commentaire de texte  •  761 Mots (4 Pages)  •  80 Vues

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I) L’écho de la solitude

A) Un poème de solitude et d’abandon

- Topos de la solitude 🡪 poème mélancolique

- anaphore « seulete » : répétition au début de chaque vers (sauf v. 2 et l’envoi) 🡪 solitude affirmée

- diminutif « ete » 🡪 parole féminine = Christine de Pisan (?)

- chiasme avec l’inversion de l’attribut du sujet « seulete » et de « suy » au début des vers 🡪 idée de la solitude est mise en relief donc plus marquant

- abandon : «mon doulx ami laissiee » (v.2), refrain « sans ami demouree » (v. 7, 14, 21 et 25) 🡪 perte insistée à la fin de chaque strophe. Pronom personnel « me » insisté au v. 2 🡪 On lui a abandonné et non pas quelqu’un d’autre

- «mon ami » 🡪 Christine de Pisan perd son mari mais elle ne dit pas explicitement qui est « l’ami » donc suppositions : ami, amant, mari, maître… ?

- champ lexical de la solitude et de l’abandon: « seulete », « laissiee » (v. 2), « sans » (v. 3, 7, 14, 21 et 25), « languour » (v. 5), … 🡪 répercussions émotionnelles après l’abandon

Transition : la solitude, l’abandon et le deuil peuvent être exprimés sous un genre littéraire : l’élégie

B) L’élégie et la ballade

- étymologie : origine grecque ancienne « elegeia » signifiant « chant de mort » ou « chant triste » 🡪 utilisation appropriée pour exprimer la solitude, le deuil et l’abandon

- l’élégie : poème à tonalité triste et mélancolique lié à un jeu de sonorité qui donne la forme de la ballade avec des rimes féminines 🡪 douceur

- identification de la ballade : poème de trois strophes suivies d’un envoi d’une demi-strophe, ici adressé aux « Princes » (v. 22). Il y a un refrain à chaque fin de strophe

- sonorité douce et musicale 🡪 caractère calme et doux à la solitude

Transition : on a un profond développement de la solitude

II) L’abîme de la solitude

A) L’effacement de soi-même

- disparition de « je » 🡪 oubli de soi-même

- anaphore « seulete » 🡪 tellement répétitive que la solitude fait désormais partie de son être, corps

- rétrécissement de l’espace 🡪 passant de « porte » et « fenêtre » au « recoin », à « une chambre enfermée » : la femme est recroquevillée sur elle-même

- euphémisme du diminutif « ete » : minimisation de la peine = tentative de faire croire que la peine n’est pas si forte que ce qu’on pensait 🡪 refus de la réalité

- champ lexical composé que des mots péjoratifs : « noircie que morelle » 🡪 comparaison avec douleur extrême = la mort possible ?

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