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Tirade De Phèdre - Acte IV Scène 6 (Plan+Commentaire)

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Par   •  30 Septembre 2014  •  654 Mots (3 Pages)  •  10 953 Vues

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Introduction.

I) Douleur.

A) Passion destructrice.

B) Jalousie.

II) Vengeance.

Conclusion.

Nous allons étudier un extrait de la tragédie « Phèdre » de Jean Racine. Il s'agit d'une tirade de Phèdre dans l'acte IV à la scène 6. Phèdre est amoureuse de son beau-fils Hippolyte, mais lorsqu'elle apprend que celui-ci a des sentiments pour une autre son amour passionnel se transforme en une jalouse rage. Comment l'amour passionnel de Phèdre est-il évocateur de vengeance et de destruction intérieure ? Nous verrons que cette scène d’amour, douloureuse et passionnelle, occasionne à une jalousie extrême de Phèdre, entrainant un désir de vengeance.

Racine utilise de nombreux procédés pour permettre au lecteur de se mettre dans la peau du personnage de Phèdre et de comprendre ce qu’elle ressent. En effet, des termes précis sont utilisés pour cerner le personnage. On peut relever des accumulations de questions rhétoriques qui montrent la torture psychologique que se fait Phèdre en imaginant Hippolyte et Aricie ensemble : « Ils s'aiment ! Par quel charme ont-ils trompé mes yeux ? Comment se sont-ils vus ? Depuis quand ? Dans quels lieux ? Tu le savais : Pourquoi me laissais-tu séduire ? De leur furtive ardeur ne pouvais-tu m'instruire ? Les a-t-on vus souvent se parler, se chercher ? Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher ? ». Elle est en quelque sorte psychologiquement masochiste. D’autre part, si cette scène est douloureuse grâce au vocabulaire technique relevé, cet évènement nous est décrit à travers les yeux et les pensées du personnage de Phèdre. On relève la présence d’allitération en –r qui exprime la colère et la dureté du personnage. « Tout ce que j'ai souffert, mes craintes, mes transports, La fureur de mes feux, l'horreur de mes remords, Et d'un cruel refus l'insupportable injure N'était qu'un faible essai du tourment que j'endure. » Il y a aussi quelques phrases exclamatives « Ah ! Douleur non encore éprouvée ! À quel nouveau tourment je me suis réservée ! », « Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux ! » qui font ainsi ressortir la fureur de Phèdre qui se sent outragé. La jeune femme ressent une extrême colère en elle ce qui prouve qu’elle est très amoureuse et prête à tout pour avoir Hippolyte pour elle seule. Elle est rongée par ses sentiments qui se transforment en véritable passion. La scène d’amour passionnelle et douloureuse est donc bien mise en avant par Racine qui dans cet extrait propose aussi la jalousie d’une héroïne tragique.

Les termes employés pour cette nouvelle douleur sont: (v.1226) « douleur non encore éprouvée », « A quel nouveau tourment me suis-je réservée. » (v.1227). Cette douleur s'avère être de la jalousie, on le remarque lorsque Phèdre dit : « Prends pitié de ma jalouse rage » (v.1263). A la confusion d'être repoussée s'ajoute soudain pour Phèdre la torture de savoir que celui qu'elle pensait inaccessible a des sentiments pour une autre. Cette jalousie extrême va se transformer en un désir de vengeance. Phèdre songe au pire : « il faut

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