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Littérature comparée (Frankenstein)

Commentaire de texte : Littérature comparée (Frankenstein). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2024  •  Commentaire de texte  •  1 820 Mots (8 Pages)  •  59 Vues

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Introduction :

Frankenstein l’un des noms les plus connues au mondes et pourtant beaucoup se trompe encore sur son identité, en effet ce n’est pas la créature verte qu’on connaît tous, c’est bien le docteur Victor Frankenstein. Il est aussi appelé « le Prométhée moderne » en raison de sa façon à animer les morts. Ecrit par Mary Shelley c’est un roman gothique qui s’inscrit dans le registre pathétique avec les situations misérables des personnages et des paysages dans lesquels ils apparaissent. Ce roman allie à la fois la littérature épistolaire et la littérature de voyage à travers ses nombreuses lettres que l’on retrouvera tout au long du roman.

A travers cet extrait nous suivons, Robert Walton qui navigue en arctique avec ses compagnons, ensembles ils vont faire la rencontre d’un homme mystérieux en mauvais état au milieu de ce dessert de glacier.

Tout au long de l’extrait on observe un certain nombre d’éléments problématique, c’est pourquoi nous allons nous interroger sur les tension contradictoire entre réalité et fiction que ce récit met en évidence non seulement dans la narration mais aussi dans la description du texte.

Pour y répondre, nous allons dans un premier temps étudier la structure du texte avec notamment la perspective narrative mise en place et l’effet qu’elle suscitera, puis nous nous intéresserons au contexte de l’extrait avec un aspect synthétique mais aussi la vision plus symbolique qu’elle entraine, pour finir nous observerons l’interprétation du texte qu’il en découle par les genres littéraires et leurs codes qu’on retrouve dans l’extrait.

  1. La structure du texte

1.La perspective narrative

Tout au long du texte, il y a un jeu entre deux niveaux d’énonciation, tout d’abord discours épistolier qui commente ce récit et qui s’adresse à Margaret puis le récit de la rencontre.

a)Quand on entre dans un roman on accepte volontairement de croire que la fiction de l’auteur et le monde qu’elle va nous faire parcourir est réel. L’écriture épistolaire permet d’ancrer le récit dans le réel de même pour le récit de voyage. Mary Shelley passe par deux formes de littérature qui pose le récit dans le réel pour entrer dans une fiction, elle veut faire croire que cette fiction est vrai donc elle utilise les lettres de Walton et le récit de son voyage avec de nombreuses descriptions des paysages afin de persuader le lecteur que c’est une histoire vrai « le brouillard se leva enfin, et nous pûmes voir, s’étendant à l’infini, des pleines de glace, à la surface tourmentée » (pages 74 lignes 10 à 13).

b) Tous ces éléments réunis permette de voir une perspective qui crée une fonction de séduction, le mystère et le paradoxe sont au cœur de ce début de roman incitent donc le lecteur à poursuivre sa lecture avec la forme épistolaire qui suscite le partage d’émotions et d’expérience par Walton. L’utilisation du « tu » qui désigne d’abord Margaret mais qui désigne aussi par extension le lecteur est-on ne peut plus importante car il se sent concerné « tu imagineras mon étonnement » (pages 75 lignes 23) . Sensibilisé par les mots de Walton nous allons nous aussi faire la rencontre de ce personnage quelque peu douteux.

2.La rencontre

a) Il y a une dynamique de rapprochement, dans la première partie de la rencontre avec le sauvetage physique du rescapé et dans la seconde partie le dialogue qui permet l’échange d’information avec Frankenstein. Ce sauvetage s’exerce en 3 moments, avec des repères temporels « Vers 2h de l’après-midi, environ 2h après, le lendemain matin » (page 74), ces indications similaires à celle d’un journal de bord avec une narration apparemment très objective accentue la vraisemblance du récit. Au fil du texte on quitte progressivement les repaires temporaire et la linéarité de la première partie pour entrer dans une forme de lecture plus romanesque avec le passage du passé simple au présent de description. Walton se met à faire le portrait de l’inconnue (pages 75 lignes 33 à 36) l’autrice nous plonge dans l’immersion d’une perspective narrative interne.

b) Il y a focalisation interne lorsque le point de vue est celui du personnage, dans les premières lignes de cet extrait, le narrateur est Walton, c’est par rapport à lui que s'organisent les premiers plans et le décor de même, la progression temporelle est orientée à partir de son point de vue (page 74 lignes 10 à 14). La narration interne va nous permettre de mieux cerner les principaux protagonistes puisque nous accédons aux informations de l’histoire depuis l'intérieur d'une conscience, celle de Walton, donc ses sentiments personnelles. Cependant avant de se projeter plus loin dans le texte il faut poser et comprendre le contexte qui nous est présenté.

  1. Le contexte de l’extrait

1.Le contexte

a)Dans un premier temps on découvre les attentes traditionnels avec l’implantation du cadre spatiotemporel, l’apparition et la présentation des personnages principaux. Il nous est présenté  Robert Walton un jeune explorateur qui a soif de connaissance, Margaret sa sœur qui est la destinataire des lettres et puis le mystérieux naufragé.

Avec cette présentation on peut apercevoir les premiers signes d’une intrigue qui se dessine basée autour du personnage de l’homme recueillit, un homme naviguant dans les océans arctiques au bord de le mort qui défie la logique humaine en étant prêt à refuser l’hospitalité si cela n’est pas dans son intérêt : (Page 75, lignes 20) « Avant que je monte à bord de votre bateau, dit-il, voulez-vous avoir l’obligeance de m’informer de votre destination ? » et la quête qu’il poursuit « Pour rattraper quelqu’un qui me fuyait » (page 76 ligne 35).

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