La Bruyère, Les Caractères

Dissertation  dorris kirsh

Sous partie 1 :

Tout d’abord, le moraliste regarde au-delà des apparences pour percer à jour les véritables intentions des hommes. En effet, La Bruyère ne se contente pas de décrire et d’observer le comportement des individus dans la société ; il cherche avant tout à comprendre leurs motivations profondes. Ce regard lucide lui permet de révéler des vérités que beaucoup tentent de dissimuler, comme la jalousie, l’hypocrisie ou encore l’égoïsme. Par exemple, dans Les Caractères, il critique les hommes qui flattent les puissants non par admiration, mais dans le but d’obtenir des privilèges, comme une place à la Cour ou une fonction importante.

Deuxième sous partie

Ensuite, La Bruyère démasque les hommes, décrypte leurs paroles et dévoile les intentions qu’ils cherchent à dissimuler. Pour cela, il compose des portraits satiriques de personnages caricaturaux, à travers lesquels il met en lumière des défauts profondément ancrés dans la nature humaine. Ces portraits ne se limitent pas à dénoncer des comportements individuels : ils révèlent des travers universels, tels que la vanité, l’orgueil ou l’hypocrisie.

 Transition :

Nous avons donc vu que le moraliste, en dépassant les apparences, cherche à révéler les coulisses de la comédie sociale en mettant à nu les intentions cachées des hommes. Mais il s’attache aussi à dévoiler les mécanismes plus subtils à travers lesquels ces derniers façonnent leur image : les artifices, les stratégies et les procédés qui leur permettent de se faire valoir ou de manipuler autrui au sein de la société.

 Deuxième sous partie  de la deuxième partie

Enfin, La Bruyère s’attaque aux supercheries de ceux qu’il nomme les parvenus, c’est-à-dire des individus récemment enrichis qui cherchent à dissimuler leur origine modeste pour s’imposer dans les cercles nobles. Il critique leur volonté de paraître plus qu’ils ne sont, leur obsession de copier les manières de la haute société sans jamais en maîtriser les codes. Par des portraits ironiques et parfois cruels, il montre combien leurs efforts pour se faire passer pour de grands seigneurs les rendent encore plus ridicules. Ainsi, le moraliste dénonce un monde où l’apparence prime sur l’authenticité, et où l’ascension sociale se fonde sur le mensonge et la prétention.

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