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Feydeau, Un fil à la patte, acte III, scène 7

Fiche de lecture : Feydeau, Un fil à la patte, acte III, scène 7. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2023  •  Fiche de lecture  •  1 153 Mots (5 Pages)  •  541 Vues

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LL4- Un fil à la patte,  une partie de l’acte 3, scène 7

Introduction :

Ce texte est extrait d’Un fil à la patte de Feydeau représentée pour la première fois à Paris le 9 janvier 1894 au théâtre du Palais-Royal. C’est une comédie en 3 actes appartenant au genre du Vaudeville, un genre est très apprécié à la fin du XIXe siècle qui se caractérise par les « portes qui claquent ».

La veille de la signature de son contrat de mariage avec la jolie Viviane Duverger, Fernand de Bois d'Enghien tente sans succès de rompre avec sa maîtresse, la chanteuse de cabaret Lucette Gautier. Les quiproquos s'enchaînent tant et si bien que l'amour ne tient plus qu'à un fil !

Dans cet extrait, Bois d’Enghien, qui s’est retrouvé en sous-vêtements sur le palier de son appartement à cause d’un courant d’air qui a fait claquer la porte de son cabinet de toilette, oblige Bouzin, le clerc de notaire, à lui prêter ses vêtements, en le menaçant d’un faux révolver.

Comment cette scène de farce est-elle mise en scène pour créer un maximum de spectacle selon les codes du vaudeville ?

Mouvement:

I- Une situation embarrassante (du début à « se relevant aussitôt : Oh! »)

II- La péripétie (De « Oh quelle idée » à « oh pourquoi ai-je mis les pieds ici ! »)

III- Le retournement de situation (De « Bois d’Enghien, pendant ce temps » à la fin.)

I- Une situation embarrassante (du début à « se relevant aussitôt : Oh! »)

- 2 répliques de transition par rapport à la scène précédente.

Bouzin : l’utilisation de l’espace construit par le décor.

Une réplique qui continue le portrait du personnage  (peureux), « plus fort que ma volonté »

Bois-d’Enghien - à propos d’Irrigua (raconter)

« raseur » et « occidomanie » : manie de tuer les gens

Invention d’un mot savant dans un théâtre qui utilise parfois la vulgarité (contraste de registres et de vocabulaire)

 = Burlesque

  • Situation comique - comique de situation et comique de répétition : deuxième fois

Typique du vaudeville : la porte qui claque. Le bruit ; la dimension symbolique : le hasard / l’apparition d’événements inattendus.

Burlesque typique du vaudeville : le sous-vêtement.

Être en caleçon sur le palier (« cette tenue ; vous êtes habillé, vous ») ; c’est drôle pour l’époque car ce n’est pas commun.

Interprétation symbolique : montrer les « dessous » d’une société hypocrite.

Contraste de ton : rire de Bouzin, colère de Bois-d’Enghien

Les rapports de force s’inversent ici entre les deux personnages.

Possibilité de sur-jouer les sentiments. Le vaudeville, comme le théâtre de boulevard, est un théâtre où les acteurs parlent fort, crient, exagèrent les émotions.

Utilisation de l’espace scénique / du mouvement : « passant au 2 », « siège, pistolet, se relève »

Peu de texte par rapport aux didascalies.

Suggestion de la pensée.

II- La péripétie (De « Oh quelle idée » à « oh pourquoi ai-je mis les pieds ici ! »)

Bois-d’Enghien menace Bouzin du revolver.

- Scène construite en crescendo : me rendre un grand service / donnez-moi votre pantalon

Contraste entre le ton (aimable) et la demande (choquante).

Contraste de ton : amabilité / intimidation.

- Scène de « travestissement » / de « fiction » (métaphoriquement). Comique de situation.

Parodie . Bois-d’Enghien feint la folie ; joue le rôle du malfrat.

Scène de menace : exagération des rôles :

Bouzin, supplique (je vous en supplie, grâce)

Bois-d’Enghien, menace (votre pantalon ou je fais feu. cf. la bourse ou la vie)

On retrouve le rapport de force entre les deux hommes :

Bouzin, le clerc de notaire souffre-douleur / Bois-d’Enghien, l’aristocrate désargenté manipulateur.

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