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Explication linéaire n°12: Olympe de Gouges, Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne (1791), début du "Postambule", p29

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Par   •  19 Mars 2023  •  Commentaire de texte  •  1 901 Mots (8 Pages)  •  566 Vues

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Eléments d’introduction

Cet extrait se situe après les 17 articles de la Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne et avant « Forme de contrat social de l’homme et de la femme ».

Il s’agit pour l’autrice de montrer aux femmes qu’elles peuvent être maîtresses de leur destin en unissant leurs forces.

Problématique : comment Olympe de Gouges, à travers ce discours véhément, invite-t-elle les femmes à prendre conscience de leur situation ?

Mouvements :

I – lignes 1 à 6 (jusqu’à « compagne ») : Olympe de Gouges invite la femme à prendre conscience que l’homme l’a flouée dans ses droits.

II – lignes 6 à 14 (jusqu’à « auriez-vous à répondre. ») : Tentative pour vaincre les réticences des femmes en les sortant de l’aveuglement sur leur condition.

III – lignes 14 à 20 : Incitation à mobiliser leur intelligence pour vaincre les résistances des hommes et accepter l’égalité.

Cet extrait se situe après les 17 articles de la Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne et avant « Forme de contrat social de l’homme et de la femme ».

Il s’agit pour l’autrice de montrer aux femmes qu’elles peuvent être maîtresses de leur destin en unissant leurs forces.

Problématique : comment Olympe de Gouges, à travers ce discours véhément, invite-t-elle les femmes à prendre conscience de leur situation ?

Mouvements :

I – lignes 1 à 6 (jusqu’à « compagne ») : Olympe de Gouges invite la femme à prendre conscience que l’homme l’a flouée dans ses droits.

II – lignes 6 à 14 (jusqu’à « auriez-vous à répondre. ») : Tentative pour vaincre les réticences des femmes en les sortant de l’aveuglement sur leur condition.

III – lignes 14 à 20 : Incitation à mobiliser leur intelligence pour vaincre les résistances des hommes et accepter l’égalité.

Cet extrait se situe après les 17 articles de la Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne et avant « Forme de contrat social de l’homme et de la femme ».

Il s’agit pour l’autrice de montrer aux femmes qu’elles peuvent être maîtresses de leur destin en unissant leurs forces.

Problématique : comment Olympe de Gouges, à travers ce discours véhément, invite-t-elle les femmes à prendre conscience de leur situation ?

Mouvements :

I – lignes 1 à 6 (jusqu’à « compagne ») : Olympe de Gouges invite la femme à prendre conscience que l’homme l’a flouée dans ses droits.

II – lignes 6 à 14 (jusqu’à « auriez-vous à répondre. ») : Tentative pour vaincre les réticences des femmes en les sortant de l’aveuglement sur leur condition.

III – lignes 14 à 20 : Incitation à mobiliser leur intelligence pour vaincre les résistances des hommes et accepter l’égalité.

Remarques essentielles pour le premier mouvement:

Le préambule débute par une apostrophe : « Femme », qui ouvre une phrase complexe aux propositions juxtaposées. Olympe de Gouges prend à partie les femmes dans leur ensemble, avec force, comme l’indique le verbe conjugué à l’impératif présent qui suit. La construction est semblable à celle du texte « Les droits de la femme », dans lequel l’autrice s’adresse aux hommes à travers le singulier. Il s’agit de les impliquer dans l’amélioration de leurs conditions.

L’image du sommeil, qui signale l’inaction des femmes, s’oppose à l’éveil de la raison, qui est évoqué à l’aide d’une métaphore « le tocsin de la raison se fait entendre ». Elle fait référence à la Révolution française et au fait qu’elle s’appuie sur les principes des Lumières, comme l’égalité et la liberté. Il est temps pour les femmes de suivre le bruit du changement qui les environne et qui les appelle à agir. On peut noter l’hyperbole « dans tout l’univers », signe de l’avancée générale du progrès qui s’étend même au-delà de la France. L’appel d’Olympe de Gouges concerne donc les femmes du monde entier.

3ème proposition construite autour d’un autre verbe à l’impératif présent. Il s’agit de signaler aux femmes que leur réveil, leur réclamation à l’égalité est légitime. Le mot « droits » se trouve ainsi en opposition avec le terme « usurpation » de la phrase suivante (l.4) (qui renvoie à la tyrannie masculine).

Enumération « préjugés, fanatisme, superstitions et mensonges » (l.3), par laquelle l’autrice montre que l’époque dans laquelle elle se trouve est marquée par les progrès de la connaissance (ceux des Lumières qui s’opposent à l’obscurantisme). L’adverbe de négation dans « n’est plus environnée » montre que l’époque ancienne (celle de l’Ancien régime) est révolue et que le changement s’est imposé à toute la société.

Une nouvelle métaphore « Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages… », rappelle que l’esprit des Lumières a ouvert les yeux du peuple français sur l’injustice qui régnait, situation indiquée par les termes péjoratifs.

La phrase suivante est construite sur une analogie entre l’homme et l’esclave, ainsi que sur le champ lexical de la rébellion « multiplié ses forces », « briser ses fers », « Devenu libre ». Olympe de Gouges rappelle que cette émancipation s’est faite grâce aux femmes (dans une union avec les hommes, voir « compagne » qui clôt le mouvement). La dernière phrase du mouvement est fondée sur un parallélisme (« devenu libre » / « devenu injuste »), qui met en évidence l’opposition entre la liberté et la justice, il y a une relation de cause à effet immédiate mais illégitime. On retrouve ici un acte d’accusation envers les hommes.

Remarques essentielles pour le deuxième mouvement:

Généralisation du propos grâce au pluriel « Femmes », qui de plus est répété (épanalepse : consiste à répéter un même mot ou un même groupe de mots à l'intérieur d'une même phrase). Traduit l’importance d’une alliance féminine pour réclamer leurs droits.

Apostrophe « ô » qui donne un ton emphatique (exagéré, solennel). La question rhétorique « quand cesserez-vous d’être aveugles »,

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