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Explication linéaire du "Postambule" de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges

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Par   •  3 Mars 2024  •  Commentaire de texte  •  988 Mots (4 Pages)  •  44 Vues

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 Séance 7

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

Postambule, le début (lignes 91 à 117)

Objectif : réaliser l'explication linéaire du début du postambule

Introduction (à rédiger) ou voir p 42

Problématique : comment, dans cet extrait, Olympe de Gouges incite t-elle les femmes à rejoindre son combat pour la défense de leurs droits et contre la tyrannie des hommes ?

Lignes 91 à 98 : l'appel au sursaut et à la révolte

Ce postambule s'ouvre sur une apostrophe autoritaire « femme, réveille-toi », Ode G  s'adresse directement aux femmes afin de les mobiliser.

L'emploi du singulier a une valeur générale : ce sont toutes les femmes, de toutes les conditions sociales qui sont sollicitées.

L'impératif « réveille-toi » et le tutoiement montre la familiarité entre l'auteure et les femmes. Elle se place également par l'utilisation de ce mode verbal comme le guide de ces femmes.

La métaphore du sommeil assimile la Révolution à un réveil brutal après le long sommeil de l'Ancien régime.

Mais le second impératif « reconnaîs tes droits » montre que l'auteure considère que les femmes dorment encore et ne se mobilisent pas assez pour faire valoir leurs droits et signale l'urgence de le faire (articles de la DDFC écrits précédemment).

« le tocsin de la raison » est une métaphore de la Révolution, le tocsin étant le tintement de la cloche servant à donner l'alarme.

La seconde phrase « le puissant empire...mensonges. »,par l'énumération de termes dépréciatifs rappelle les accusations des philosophes des Lumières contre la monarchie absolue de droit divin de l'Ancien régime.

Puis dans la troisième phrase, la métaphore hyperbolique « le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation » compare la Révolution à une éclaircie dans la nuit de l'Histoire. O de G fait ici l'éloge de la Révolution.

Mais elle rappelle ensuite à quel prix s'est fait cette révolution « l'homme esclave … ses fers », le champ lexical de l'esclavage « esclave, briser ses fers » montre l'ancienne bassesse des hommes devenus des citoyens.

Mais O de G rappelle que cette Révoltion n'aurait pas pu se faire sans les femmes qui ont combattu aux côtés de hommes  « a eu besoin de recourir aux tiennes ».

La répétition ensuite montre l'injuste ingratitude des hommes « devenu libre, il est devenu injuste » par la répétition de « devenu ».

L'interrogation finale, question rhétorique « Ô femmes ! Femmes quand cesserez-vous d'être aveugles ? » montre le tragique de la situation et la métaphore du sommeil est remplacée par celle de l'aveuglement de leur injuste condition. Les femmes sont encore plongées dans l'obscurité de leurs préjugés, O de G les incite par cette question à en sortir.

Lignes 98 à 109 : le constat d'une inégalité marquée

O de G passe à une question très concrète qui pousse les femmes à réfléchir à leurs

conditions de vie « Quels sont les avantages...Révolution ? »

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