Analyse linéaire Louise Labé, Je vis je meurs

Introduction :

Bonjour, aujourd’hui je vais vous présenter et analyser le poème « Je vis je meurs » de Louise Labé surnommée aussi « la Belle Cordière » . C est une poétesse française de la Renaissance. Son poème « Je vis je meurs » a été publié en 1555. C’est un sonnet en décasyllabe à rimes embrassées qui a pour sujet l’amour. Voici le poème.

Louise Labé, « Je vis, je meurs », Élégies et sonnets, 1555

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;

J’ai chaud extrême en endurant froidure :

La vie m’est et trop molle et trop dure.

J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;

Tout à un coup je ris et je larmoie,

Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;

Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;

Et, quand je pense avoir plus de douleur,

Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,

Et être au haut de mon désiré heur,

Il me remet en premier malheur.

La question à laquelle je vais répondre aujourd’hui est la suivante. « Comment ce sonnet exprime-t-il la variété des sentiments amoureux ? » Pour cela, j’ai décidé de découper le poème en 4 mouvements. Le premier correspond au premier quatrain, du v 1 à 4, le second correspond au deuxième quatrain du vers 5 à 8, le troisième qui est cette fois un tercet, du vers 9 à 11, et le dernier qui est également un tercet, du vers 12 à 14.

Tout d’abord, dans mon premier mouvement que j’ai nommé « des états contradictoires ». On voit que la poétesse a voulu évoqué des étapes irrationnelles et simultanés pour exprimer son mal être. Elle fait cela en faisant apparaître plusieurs antithèses comme au vers 1, « Je vis, je meurs » et « Je me brûle et me noie ». Néanmoins, elle a aussi voulu nous montré un sentiment céleste à travers les marques de la 1ére personne, comme « Je, j’, me ».

Ensuite, dans mon deuxième mouvement intitulé « sensations et esprit tourmenté ». On a pu observé que Louise Labé a désiré nous montrer le mal que l’amour lui a fait enduré Pour cela elle a utilisé le verbe « durer » au vers 7 afin de monter qu’il dure dans le temps. Elle a aussi utilisé une structure adverbiale anaphorique au vers 5 pour mettre en avant son changement d’humeur immédiat.

Puis, dans mon troisième mouvement appelé « souffrance causée par l’amour ». Louise Labé exprime son impuissance face aux sentiments qu’elle traverse. On peut le voir grâce à l’allégorie de l’Amour, au vers 9 : « Ainsi Amour inconstamment me mène » qui nous montre la force de l’amour et qu’elle ne peut rien faire face à cette situation. On peut

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