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Analyse "Je vis, je meurs" Louise Labé

Commentaire de texte : Analyse "Je vis, je meurs" Louise Labé. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  573 Mots (3 Pages)  •  2 681 Vues

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I) Le mystère insondable de l’Amour

a) Temporalité paradoxale

- Hiatus : “molle”, force à prononcer le “e”, insiste sur la mollesse périodique du sentiment amoureux

- Le poème est au présent d’énonciation, donc au moment où l’on parle

- La seule exception est le gérondif mais insiste sur la simultanéité des sentiments contradictoires qui possèdent la victime du sentiment amoureux

- Rythme cependant très soutenu -> v.1 épitrochasme, accumulation de mots courts.

- Coupé par quelques mots très longs : Entremêlés, inconstamment : variation du rythme

- “La vie m’est et trop molle et trop dure” polysyndète, ajout de coordination inutile, les deux états se succèdent et sont simultanés à la fois.

b) Construction énigmatique

-Sonnet : construction classique, néanmoins parfaite pour le format d’une énigme : deux quatrains permettant la mise en place d’une affirmation, la volta marquant le basculement, et enfin la pointe, la chute finale.

- Quatre types de rime : ABBA ; ABBA ; CDC ; CDD. Les rimes sont également intrigantes : Noie / Joie ; Douleur / Heur (signifiant bonheur dans ce poème). Attise la curiosité du lecteur

- Une logique de boucle : chiasme ( je vis je meurs / je sèche je verdoie ) mais également la fin du poème “Il me remet en mon premier malheur.” renvoie au premier vers -> infini.

c) Lyrisme universel

- “La” vie -> article défini générique, le concept de vie en général et non pas de la poétesse

- De même, aucune marque de masculin ou féminin dans le poème.

- La personne inspirant les sentiments amoureux n’est jamais traité par la poétesse, et doublé de l’inexistence de genre dans le poème, apporte une universalité.

- Des sentiments accessibles à tous, au delà des sensations physiques, nous touchons les émotions auxquelles chaque être humain peut relater.

II) Exaltation totale

a) Influence élégiaque

- Le positif et le négatif sont déséquilibrés, “ennuis” “joie”

- Assonances en [an] rappelant la plainte, les affres de l’amour.

- Thèmes de l’élégie “je vis je meurs”. Référence à la vanité

- Champs lexical de la souffrance ( endurant, j’endure, larmoie, douleur, malheur, grief…)

- Polyptote du mot “endurer”

- Personnalisation des sentiments également “Mon bien s’en va”

b) Représentation du sentiment amoureux

- Renouvelle le topos littéraire concernant l’amour

- Notamment à l’aide d’antithèse, disséminées partout dans le poème. Chaud / Froid ; Feu /

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