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Étude du poème Je vis, je meurs; Je me brûle et me noie de Louise Labé

Fiche de lecture : Étude du poème Je vis, je meurs; Je me brûle et me noie de Louise Labé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2015  •  Fiche de lecture  •  481 Mots (2 Pages)  •  2 970 Vues

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Tout d'abord, dans le poème, « Je vis, je meurs; je me brûle et me noie... », l’auteur exprime des sentiments très profonds à propos d'elle-même ainsi que de son état d'âme à un certain moment de sa vie. De plus, le malheur est le thème principal du poème. Nous remarquons à travers les vers que l'auteur souffre et comment la vie semble dure pour elle. Autrement dit, la dernière strophe, « Puis, quand je crois ma joie certaine/Et être en haut de mon désiré heur/Il me remet en mon premier malheur. », nous explique à quel point il est difficile d'avoir un peu de bonheur ou un peu de joie dans notre vie sans qu'un événement tragique nous replonge dans notre malheur. Nous pouvons comprendre le thème par le champ lexical suivant : « larmoie », « malheur », « douleur », « je meurs ». Ces mots renforcent l'idée principale du poème.

Par la suite, l'auteure appuie son texte avec des procédés littéraux différents pour pouvoir faire passer le message (thème) du poème. Un des procédés remarquer est grammatical. L'auteure se sert du pronom personnel « je » tout au long du poème pour amplifier le fait que c'est elle-même qui est à l'origine de sa souffrance, de son malheur. Par exemple, « Je vis, je meurs […]/[…] je ris et je larmoie. ». Le fait que l’auteure parle au « je » crée un effet d’insistance auprès de ces sentiments. Le deuxième procédé est propre au genre poétique. Un sonnet, est décrit comme aillant deux quatrains développent une même idée, celle du malheur ainsi que deux tercets forment un contraste entre le sentiment de bien-être et de chagrin. Aussi, le vers de chute est très direct et revient sur le thème principal du poème, dit d’une autre façon dans le dernier vers, « Il me remet en mon premier malheur ».

Enfin, le poème renferme plusieurs figures de style, dont celle du groupe d'opposition. Par exemple, l'antithèse est très présente tout au long du poème. Mais, l'auteure le souligne très bien dans celui du quatrième vers, « J'ai grands ennuis entremêlés de joie ». Il y a rapprochement de deux sentiments extrêmes et opposés, grands ennuis, qui signifient un grand malheur, ainsi que la joie, qui signifie le grand bonheur. Ils représentent l'étendue du chagrin de l'auteur, c'est-à-dire que dans les moments les plus sombres, il y a toujours quelques instants de joie. Par la suite, une autre figure de style qui revient fréquemment est l'hyperbole, à titre d'exemple, au second vers, « J'ai chaud extrême en endurant froidure ». Ces mots sont très puissants en opposition et ils exagèrent l'impossibilité d'endurer deux températures extrêmes en même temps. Cela exprime les sentiments forts de l'auteur, tel l'une des deux températures signifie la joie et l'autre le malheur. En effet, ces deux émotions ne peuvent se produire au même moment.

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