Spleen LXXVII Baudelaire
Commentaire d'oeuvre : Spleen LXXVII Baudelaire. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar camille.maiso • 5 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 696 Mots (3 Pages) • 2 493 Vues
SPLEEN LXXVII Baudelaire
« Quand le ciel bas et lourd »
le recueil :les fleurs du mal, publié en 1857
le dernier des 4 spleens dans la section spleen et idéal.
Spleen :terme anglais qui signifie « la rate », il désigne l'humeur noir, la mélancolie..
Présentation du poème : Le poète nous immerge dans un moment de sa vie douloureux, dépressif où il se sent emprisonné par son environnement jusqu’à succomber au désespoir.
Comment se manifeste la douleur du poete ?
1) La représentation symbolique du spleen
-le paysage du spleen
une atmosphère macabre
présence de l’obscurité : champ lexical de la noirceur qui revient tout au long du poeme :
- bestiaire noir de la chauve souris et de l'araignée
-obscurité du « cachot » (v5)
-oxymore « jour noir »
un paysage de pluie/ et d'orage : « quand le ciel bas et lourd » « la pluie étalant ses immenses trainées »
=ambiance angoissante
-Un paysage intérieur
*le spleen ronge l'homme de l'intérieur : on peut voir un sentiment d'enfermement, comme étouffé par l'angoisse le champs lexical des lieu clos :
- métaphore filée de la prison dans la 2eme et la 3eme strophe : « cachot »(v5), « plafond »(v8), « les murs »(v7)
*De plus on assiste à une décomposition généralisée :
-ciel=couvercle, cachot humide, plafonds pourris, vaste prison
*L'intériorité est mise en avant :
-La prison finit par s'installer à l'intérieur de l'homme. De physique, la prison devient psychique; filet dans le cerveau, la météo montre un délire intérieur.
« sur l'esprit gémissant »(v2), « au fond de nos cerveaux » (v12), « dans mon ame » (v18)
-Le spleen entre angoisse et vide
*Le poème est parcouru par l'angoisse et l'idée obsédante de la mort
*le dernier quatrain semble décrire un enterrement sinistre avec le mot « corbillard »(v17)
*Les notations auditives violentes associées à l'univers carcéral nous introduisent dans un monde angoissant de torture : « gémissant » (v2), « hurlement » (v14), « geindre » (v16)
*dans le dernier vers, la métaphore militaire insiste sur la défaite du poète : « plante son drapeau noire », le drapeau noir symbolise la victoire des forces mauvaises qui infligent au poéte cette angoisse terrible.
la couleur noire déjà présente au vers 4 renvoie au Spleen.
Le poète est accompagnée par une fatalité.
Et le « crane incliné » est le signe de la défaite du poète face aux forces de mort.
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