Les deux coqs, Jean de la Fontaine
Commentaire de texte : Les deux coqs, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar fabianok • 10 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 2 322 Mots (10 Pages) • 2 435 Vues
LANCELLOTTI Fabian 2de1
COMMENTAIRE LITTERAIRE N°2
PLAN :
I/ PLAIRE II/LA PARODIE DE LA GUERRE DE TROIE
1)PERSONNAGES 1)HEROÏ-COMIQUE
2)RECIT VIVANT 2)MYTHOLOGIE
3)POESI 3)LA MORALE
Jean de la Fontaine, né en 1621 et mort en 1695, était un des plus grand auteur classique du XVII ème siècle. De part ses romans et ses contes, La Fontaine va briller grâce à ses fables est a leurs morales. En effet il va s'imiter aux fabulistes comme Ésope dont il va considérablement améliorer et réécrire dans une langue simple. Ce qui va faire de lui l'un des fabulistes les plus reconnu. Il fait partie du classicisme qui est un mouvement littéraire qui s'inscrit dans le prolongement du Baroque. Ce mouvement représente un ensemble de critères et de valeurs qui constituent un idéal de perfection qui s'appuie sur des morales. Cette ensemble de règles est établies par des théoriciens. D'ailleurs Jean de la Fontaine se distingue comme un moraliste, effectivement dans Les deux coqs, qui se trouve dans le VII ème livre du deuxième recueil qui fut publié entre 1678 et 1679, elle reprend la fable du fabuliste grec Ésope qui était intitulée « Les Deux coqs et l'Aigle », il analyse et s’interroge sur le comportement des hommes. Cette fable nous raconte le combat entre deux coqs, pour une poule. Jean de la Fontaine compare le combat à celui de la guerre de Troie qui opposa le peuples Grecs au Troyens. Le prince de Troie Pâris, enleva par amour Hélène qui était la femme de Mélénas, un roi Sparte, tout ceci déclencha la guerre de Troie. Pour la combat Mélénas fit appel à sont frère Agamemnon qui s'empara de Troie. Nous pouvons ainsi nous demander si l’affrontement des deux volatiles pour une poule illustre bien la morale de cette fable ? Ou encore, comment si est-il pris pour rendre se sujet plaisant ? Pour pouvoir y répondre nous commencerons par nous penchez sur la façon dont Jean de la Fontaine si est prit pour que cette fable nous plaisent et pour finir sur l'importance sur la parodie de la guerre de Troie.
Tout au long de cette fable, pour la rendre vivante et plaisante a l’œil du lecteur, l'auteur utilise des animaux comme personnages et la compose sous forme de poésie.
Tout d'abord la Fontaine personnifie les personnages « Plus d'une Hélène au beau plumage » v.9 ici la poule, pour qui les coqs se battent, représente Hélène et dans le premier vers « Deux coqs vivaient en paix » les deux coqs représentes Pâris et Mélénas. La Fontaine utilise une périphrase pour représenté tout les volatiles « La gent qui porte crête » v.8. Il utilise aussi une étrange personnification qui peut nous laisser réfléchir « Tout cet orgueil périt sous l'ongle du vautour » v.23 dans se vers la Fontaine fait une allitération en « g » et personnifie la vautour « l'ongle du vautour ».
La Fontaine n'oublie aucune étape du schéma narratif car la fable est un récit qui doit les respecter. D'une part nous avons la situation initiale « Deux coqs vivaient en paix » v.1 ou les deux personnages principaux de la fables sont ainsi présenté, et la situation finale ou tout se remet en ordre ici le coq est a nouveaux en paix il peut continué a convoité les poules « Je laisse à penser quel caquet,/car il eut des femmes en foule » v.27.28. Ensuite nous avons l’élément perturbateur qui vient tout bouleverser et qui renverse le récit « une poule survint/Et voilà la guerre allumée »v.1.2. Et pour finir nous avons l’épisode de rebondissement du vers 6 au vers 23 ou le perdant devient gagnant et le vainqueur devient vaincu « aiguisait » v.16, « battait » v.16, « s'exerçant » v.17 et « s'armait » v.18 sont une énumération des verbes d'actions, grâce a ceux-ci il veut nous montrer que le perdant prépare sa revanche. Et nous avons l’épilogue du vers 24 au vers 26 qui la fin des rebondissements où le vaincu devient gagnant et va « faire le coquet » v.26 a nouveaux vers la poule ici « coquet » v.26 représente a la fois par un jeu de mot « petit coq » et « charmeur».
Jean de la Fontaine versifie cette fable pour la faire devenir plus vivante et pour quelle plaise. Nous pouvons remarqué qu'il varie ente l’alexandrin et l'octosyllabe comme au début de la fable « Deux coqs vivaient en paix: une poule survint,/Et voilà la guerre allumée./Amour, tu perdis Troie ; et c'est de toi que vint/Cette querelle envenimée » ce qui marque un contraste éloquent. D'une part il utilise l'alexandrin pour exprimer de façon épique les multiples intervention des coqs. D'autre part l'octosyllabe est utilisé ici pour casser l'allure de la fable. Dans les vers 26 à 27 « S'en revint faire le coquet:/Je laisse à penser quel caquet » nous pouvons voir mai surtout entendre qu'il y a une répétition de la note « K » dans les mots « coquet », « quel » et « caquet » qui pourrait nous laissé penser au caquètement de la poule.
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