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Que gagnons-nous à travailler ?

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Par   •  3 Février 2024  •  Dissertation  •  1 993 Mots (8 Pages)  •  53 Vues

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Que gagnons-nous à travailler ?

Durant la première moitié du XIXème siècle, aux Etats-Unis, une part importante de la population est employée de force à travailler, il s’agit des esclaves, des hommes et des femmes de couleur déportés notamment depuis l'Afrique.

Ils sont forcés au travail, ils n'ont aucun droit, ils sont une propriété appartenant à d’autres hommes noirs ou blancs.

Ils travaillent des années durant dans des champs de cotons à la récolte.

Ici, on peut faire le lien entre leurs conditions de vie déplorables et le fait qu'ils soient les travailleurs.

Ainsi, le travail semble être une contrainte, au point que l’on force une partie de la population à travailler.

Ces individus perdraient alors leurs droits.

Pourtant, le travail est souvent décrit comme une source de libération.

Alors, le travail est-il libérateur ou contraignant ?

En premier lieu, le travail est-il considéré éprouvant et pourquoi, en second lieu, le travail peut-il être bénéfique et enfin, quel est le véritable apport du travail.

-En quoi le travail peut être une contrainte.

Le travail englobe de nombreux sens.

On reconnaît ainsi le travail salarial, qui permet de recevoir une rémunération, le travail ménager, pour entretenir un foyer, l'éducation des enfants, qui est aujourd'hui reconnue en tant que travail difficile, le travail scolaire, afin d'acquérir des connaissances pour se forger un avenir.

Bien souvent, le travail est perçu comme difficile.

Tout travail nécessite des efforts, et certains impliquent également de nombreux risques, tels que celui de décès, la réduction de l'espérance de vie, des malformations, des maladies professionnelles.

Par exemple, le travailleur à la mine de charbon vivait certainement moins longtemps que le travailleur en mairie.

Autre exemple, les scientifiques travaillant en laboratoire s'expose à des risques de brûlure en cas de contact avec des produits chimiques, ou de contaminations en cas de contact avec des germes qui peuvent provoquer des maladies contagieuses ou pas.

Les ouvriers du bâtiments s'exposent à des risques de blessures s’ils travaillent sur des hauteurs, voire de décès selon la hauteur en question et s’ils ne sont pas attachés.

Le travail semble donc opposé à toute liberté, il entraîne des risques, il requiert des efforts.

Durant l'Antiquité a émergé la notion de travail, les premiers travailleurs étaient des esclaves, des prisonniers de guerre forcés au travail dans les cales de navire.

Ici, on voit bien que la notion de travail était pure contrainte, et donc réservé à la classe inférieure de la population.

L'esclavage a été maintenu des siècles durant, car il permettait de bénéficier d'une main d'oeuvre gratuite.

Les esclaves étaient forcés au travail.

Par exemple, ramer sur les galères dans l'Antiquité est un travail extrêmement difficile.

La main d'oeuvre employée est alors constamment des hommes condamnés, bien souvent des esclaves.

Ils sont forcés au travail, ce qui semble ne leur apporter aucune libération.

En 1865, l'esclavage fût officiellement aboli, mais la notion de travail a perduré.

Toutefois, le travail implique forcément des efforts.

Lorsque le profit est recherché au détriment de l'être humain et de sa personne, le travail peut alors devenir éprouvant, voire aliénant, et déshumaniser l'homme.

L'aliénation est une notion inventé par Karl Max pour désigner les dommages mentaux provoqués par un travail éprouvant sur l'homme.

Des salariés qui travaillent beaucoup trop peuvent faire des burn out.

Par exemple, de nombreux cas d'aliénation ont été rattachés au travail dans les chaînes de production.

Les ouvriers y répètent inlassablement le même mouvement, tels des machines, jusqu'à perdre la raison.

Un film a parfaitement expliqué cette problématique : « Les temps modernes » de Chaplin.

A première vue, « les Temps Modernes » est une parodie du travail à la chaine, le fordisme, ce nouveau mode de production inventé par Henry Ford, fondé sur la spécialisation et la division des tâches afin d’augmenter la productivité des travailleurs.

Selon Chaplin, l’homme devenu machine n’est plus qu’un esclave des machines qui l’entoure.

Ce film a bien un objectif social : la défense de l’homme en tant qu’homme

Le travail peut donc être destructeur, et par conséquent opposé à toute forme de libération.

Ainsi le travail peut être assimilé à l'esclavage ou toute forme de travail inhumaine qui apporte un gain presque inexistant au travailleur.

Pourtant, le travail permet plus que ce qu'il semble à première vue, et peut même être perçu comme bénéfique par le travailleur.

-En quoi le travail peut être bénéfique ?

Le travail permet de former l'homme d'un point de vue moral.

Emmanuel Kant considère que le travail est un devoir envers soi-même, un devoir qui forme l'homme moralement parlant, et satisfait la fierté humaine.

On est fier de travailler, de ce que l’on accompli, de ce que l’on réalise pour la communauté.

De plus, selon Freud, le travail peut être considéré comme un bien en lui-même, ce qu'il affirme en disant: "Être normal, c'est aimer et travailler."

Par exemple, un médecin de l’hôpital fréquente d'autres médecins, les membres du personnel, ainsi que les patients.

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