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Sommes-nous faits pour travailler?

Dissertation : Sommes-nous faits pour travailler?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 588 Mots (7 Pages)  •  1 529 Vues

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Lejeune Louise

DG2

Dissertation Philosophie

«  Sommes nous fait pour travailler ? »

        Le travail occupe une position centrale dans notre société. Le mot travail vient du latin Tripalium et désigne la ma chine à torture. Il indique que celui-ci n'est que source de peine, de labeur et de souffrance. Il reflète en réalité, la vision que se faisait l'homme du travail dans l'antiquité et jusqu'à encore récemment dans l'histoire. Le travail était associé à la manutention, aux travaux pénibles réservés aux esclaves, ouvriers et paysans. Aujourd'hui, la société fait davantage appel à la machine, bien que le travail soit une chose obligatoire dans notre société puisque notre survie en dépend.

        On en vient à se poser la question suivante : Sommes nous fait pour travailler ?

Premièrement, nous verrons comment le travail  peut être un facteur d'épanouissement et d'enrichissement puis dans un second temps ; comment au contraire celui-ci peut être aliénant. En dernière partie, nous nous interrogerons sur la manière dont le travail pourrait faire sens au quotidien, à savoir, les moyens mis en œuvre pour.

        Il est intéressant de nous demander si nous, êtres humains, sommes réellement fait pour travailler.

Par le biais d'une émission télévisée diffusée sur la chaîne ARTE, nous analyserons et déblatérerons sur l'opinion et la pensée de sociologue, philosophe, politologue ou encore chef d'entreprise autour de cette problématique.

Tout d'abord, la sociologue Dominique Méda nous énonce 3 couches dans le travail déposées à travers les siècles. Pour elle, le travail a vu le jour comme une voie d'émancipation à partir du 18ème siècle ce qui rejoint à dire que le travail est une notion récente, tel que l'affirme également Paul Aries le politologue.

La chef d'entreprise Sophie de Menton affirme que l'homme n'a jamais cessé de travailler depuis qu'il est sur terre. Le travail permet de gagner sa vie c'est à dire d'un point de vue financier mais également une manière de remplir sa vie.

L'homme entreprend une activité qui  le rende heureux ce qui rendrait le travail un facteur important d'enrichissement de l'homme sur plusieurs aspects. Seules seraient les personnes dotées d'une réelle éducation, d'une certaine culture, seraient habilitées à s'enrichir dans leur travail.

Le philosophe Daniel Tyradollis rejoint cet opinion en ajoutant que le travail est quelque chose dont émerge la personnalité dans le sens ou si l'on reçoit de la reconnaissance de ce que l'on entreprend, le travail peut donner satisfaction à  l'homme. Hegel le confirme lorsqu'il parle de volonté de reconnaissance dans l'existence.

Il est vrai que l'homme a besoin d'espoir, de repousser ses limites afin de le faire grandir. Dans la société actuelle, le travail apparaît comme un fait social puisque ne pas avoir de travail signifiait d'une part ne pas obtenir de revenus mais également des liens sociaux. La présentatrice n'émet pas de rappeler que cette société d'abondance nous mène à une forte espérance de vie dans l'unique but de vivre mieux.

Le travail est très important pour les gens car ils détiennent une attente immense de se réaliser dans le travail, c'est bien l'argument que défend la sociologue Dominique Méda lors de ce débat. Prenons l'exemple des micro entrepreneurs où l'on assiste à une libération du travail puisqu'ils désirent se mettre à leurs comptes.

Dominique Méda souligne le rapport affectif qu'entretiennent les français avec le travail, qui fait référence à la pensée aristocrate dictant le souhait d'obtenir le diplôme).

Ce besoin vital que représente le travail peut être un facteur d'épanouissement puisque l'homme s'enrichit en connaissances du monde, de lui-même et amène à une satisfaction lorsque celui-ci émancipe l'homme.

Vis à vis de la société, une telle considération du travail ne peut que augmenter la production.

La perception individuelle du travail n'est alors pas à négliger.

        Ensuite, le politologue Paul Aries nous parle de travail comme une source de fatigue. L'histoire du travail découle de l'histoire d'un dépouillement, celui des anciens travailleurs vis à vis de leurs outils, de leurs cultures et de leurs savoirs-faire traditionnels. Le constat actuel repose sur un chiffre alarmant : 75% des salariés ne suivent pas réellement l'utilité de ce qu'ils produisent.  De plus, 80% des gens avouent s'ennuyer au travail.

En d'autre termes, le travail devient un poison empêchant de penser.

Paul Aries aborde la théorisation du sourire où les travailleurs ont l'obligation de sourire telles que les hôtesses ou caissières. Les travailleurs ont une attente immense de se réaliser dans leur travail cependant ces attentes ne sont pas comblées car les conditions de travail peuvent être terrifiantes.

De cette non satisfaction au travail, la présentatrice précise qu'un salarié sur 6 dit avoir déjà subit un objet de comportement hostile dans le cadre de son travail ainsi qu'1 salarié sur 5  rencontre un problème de santé du travail.

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