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Le travail nous rend-il heureux?

Dissertation : Le travail nous rend-il heureux?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Avril 2017  •  Dissertation  •  1 315 Mots (6 Pages)  •  6 691 Vues

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Sujet : Le travail nous rend-il heureux ?

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » Confucius. Une citation célèbre qui correspond à chacun d’entre nous, étudiants, adultes. Confucius dans cette citation a voulu faire passer un message universel qui, à travers le travail chacun doit y voir son épanouissement personnel.

L’origine du mot travail vient du mot « Tripalium » qui désigne le mot torture, étymologiquement le mot travail est un acte que l’Homme considère comme douloureux. Demandant donc un effort physique ou intellectuel pour la satisfaction d’un besoin.

Au début du XIXème siècle, le travail n’est plus une simple activité, le travail est perçu par les différentes classes de la société comme un métier et plus exactement une activité qui va faire devenir chacun d’entre eux des professionnels dans leurs domaines.

De plus, le sentiment d’être heureux au travail est difficile à définir. Être heureux signifie que, l’Homme atteint une phase de bonheur, une phase qui n’est pas simplement éphémère ni d’une joie intense, mais une période stable pendant laquelle il sera en pleine possession de lui-même et mènera le bon contrôle sur sa vie.

En conséquence, il est légitime de se demander si le travail rend-il heureux.

Avant de prendre position sur le sujet, il est indispensable dans un premier temps de montrer les contraintes qui font face à l’Homme depuis sa naissance et ensuite que l’Homme grâce au travail s’accomplit.

  1. Le travail comme activité contrainte à la fois physique et morale qui s’impose aux individus.

Le travail épuise l'homme il est aussi ce qui l'élève, parce qu'il construit dans le temps ce que le temps s'acharne à défaire et réalise ce que le temps finira pourtant par détruire : son existence. Le travail est vécu comme une contrainte.

  1. La vision antique du travail : le travail comme contrainte est ce qui explique l’esclavage antique : exclure le travail en dehors de la condition humaine et de l’espace public où vivent les humains. Les esclaves sont privés de liberté en raison du fait que l’on a besoin d’eux pour effectuer cette activité inhumaine et indigne de l’Homme.  Aristote qui justifie l’esclavage, le faisait du fait que les activités physiques ne sont pas dignes de l’Homme libre. Il y a une distinction entre trois activités fondamentales :
  • Les activités de productions : un savoir-faire, à la force manuelle et physique.
  • Les activités pratiques : la vie des citoyens qui agissent à l’intérieur de la cité.
  • Les activités intellectuelles : réservées aux savants, aux sages.

Les deux dernières activités ne sont assimilées à un travail mais a des activités de loisir dites libres par opposition à la production manuelle et matérielle.

La vision romaine du travail qui, est une contrainte imposée par la nature, la nécessité naturelle de vivre et de survivre, une première conception qui montre en quoi le travail ne donne pas à l’individu le sens et le pouvoir de liberté.

  1. Conception chrétienne et médiévale du travail.

Lorsque Dieu chassa Adan et Eve du jardin d’Eden car ils avaient désobéi, il les condamna à plusieurs choses : ce qui nous intéresse c’est au sujet des hommes. Il les condamna à gagner eux-mêmes leurs propres « pains » et à la sueur de leur front, c’est une punition. Dès les débuts mythiques tels qu’ils sont racontés dans la bible le travail n’est pas considéré comme quelque chose qui nous épanouit mais comme une punition. Bible, Genèse (III, 1-19).

L’Homme dès cet instant quand il voudra se nourrir devra travailler alors que dans la nature, l’état premier naturel de l’Homme, il pouvait se nourrir sans avoir besoin de travailler. Le travail apparaît dès lors comme la sanction d’une faute et aussi comme le moyen de se racheter. Le travail acquiert une valeur morale qui était inexistante chez les Romains et les Grecs. Une valeur plus riche et plus importante et qui va expliquer plusieurs explications ultérieures des sociétés européennes.

Le fruit d’une évolution historique, le sens et la valeur du travail a évolué progressivement depuis moyen-âge jusqu’à la renaissance. La valorisation du travail s’est faite par l’influence du christianisme et du protestantisme. Dans la pensée moderne, le travail est une activité valorisée avec une valeur importante.

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