TPE Auchwitz-Birkenau

Introduction

"Dans la haine nazie, il n'y a rien de rationnel. Nous ne pouvons pas la comprendre, mais nous devons comprendre d'où elle est issue et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer" Primo Levi.

Se souvenir des camps de concentration est primordial, l'oubli serait ici une grave insulte à ceux qui sont morts dans les camps, et dont la cendre est mêlée pour toujours à la terre ; ce serait un manque de sérieux et de dignité, il reste une seule ressource : se souvenir, se recueillir.  Là où on ne peut rien « faire », on peut du moins ressentir. Il faut parler des camps et de l'extermination pour éviter qu'elle ne se reproduise, un travail sur la mémoire est indispensable à tous les citoyens ou futurs citoyens, cela implique qu'on fasse la différence entre l'histoire et la mémoire : L'histoire est indispensable pour comprendre le passé, tandis que la mémoire est indispensable pour construire le présent. C’est l’élève lui-même, qui doit « se construire une mémoire », une conscience, basées sur une connaissance rigoureuse des faits. Nous pouvons de ce fait nous demander pourquoi faire un voyage de mémoire à Auchwitz-Birkenau ?

Nous allons tout d'abord étudier la " préparation et plus particulierement ce que l'on savait avant de partir, puis l'idéologie nazie avec Auschwitz-Birkenau et sa structure, et enfin nous aborderons les questions et interrogations qui persistent malgrès les recherches.

Conclusion

C'est par nos rires, par nos larmes que nous avons surmontés, ensemble, cette épreuve.

Comme les déportés, nous y sommes rentrés, contrairement à ceux qui n'ont pas eu cette chance, nous en sommes revenus. Nous en sommes revenus différents avec cette conviction que pour nous, la vie continue. Nous ne savions pas que ce sujet allait être aussi dur, dur a traiter, dur moralement comme physiquement. Ce voyage nous l'avons fait, nous l'avons vécu, ensemble, et c'est là-bas que nous avons compris que l'oubli devenait impossible, qu'oublier, faire comme s'il ne s’était rien passer, était en quelque sorte, « accepter » ce que les nazis ont entrepris et réalisés même si ils ont la volonté d'effacer toutes les traces. En effet, la mémoire, et sa transmission est la défaite des nazis.

Être au courant, transmettre, témoigner et savoir, c'est ce que les nazis eux-mêmes ne voulaient pas, « effacer les traces »tel était leur plan, ce TPE est un témoignage, pour tous nos camarades qui le liront, c'est une trace, une simple trace qui permet d’être au courant, de savoir, et d'entreprendre ce devoir de mémoire. Il est nécessaire d'y aller, c'est un lieu vide, que nous remplissons de notre savoir, de ce qui nous à été transmis, et a notre tour nous le transmettrons à notre tour afin que rien ne soit oublier. Faire mémoire devient un acte, un acte non seulement des historiens, mais de ceux et celles qui, ayant vécus ont transmis, mais aujourd'hui un acte pour nous aussi :ce TPE, avec nos camarade restés ici,

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