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Les Conditions De Travail Des Ouvriers Belges Au 19ème Et Au début Du 20ème Siècle

Dissertation : Les Conditions De Travail Des Ouvriers Belges Au 19ème Et Au début Du 20ème Siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2013  •  473 Mots (2 Pages)  •  2 750 Vues

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Cette synthèse établit les conditions de travail et de vie au 19ème et au début du 20ème siècle dans le milieu ouvrier belge. Il est en effet intéressant de constater l’évolution du monde du travail et du niveau de vie entre les prolétaires belges du 19ème et ceux d’aujourd’hui.

Premièrement, au 19ème et au début du 20ème, on constate qu’en Belgique le secteur primaire subit « une baisse de régime », alors que les secteurs secondaire et tertiaire se développent. L’industrie et les services tels la banque, le commerce, les transports… connaissent donc une croissance.

Deuxièmement, à cette époque, le prolétariat est très réglementé. En effet, il interdit toute coalition et supprime les corporations. Il instaure aussi le livret ouvrier, le code civil ainsi que le code pénal. De ce fait, en cas d’infraction, l’ouvrier se voit perdre une partie de son maigre salaire afin de payer une amende.

Troisièmement, l’école n’est pas obligatoire. Ainsi, les enfants commencent à travailler très jeune (l’âge est déterminé par le secteur dans lequel il travaille). Ce qui apporte une source de revenu supplémentaire non négligeable vue la précarité du milieu ouvrier.

Quatrièmement, les prolétaires, qu’ils soient enfants ou adultes, travaillent quotidiennement minimum 12 heures mais ils peuvent parfois travailler jusqu’à 15 heures par jour !

Cinquièmement, au 19ème siècle, le travail de nuit apparait, ce qui fera partie intégrante de la lutte pour la réglementation du travail.

Sixièmement, certains métiers, comme celui des mineurs, sont dangereux et causent chaque année de nombreux décès. Cependant, on remarque qu’au fil des années, le nombre de morts diminue.

Septièmement, en comparant les conditions de travail en Belgique, en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, on constate que les salaires belges sont les moins élevés alors que la durée de travail en Belgique est la plus longue. Cependant, le coût de la vie est moins cher en Belgique par rapport aux autres pays. De plus, en 1910, le pouvoir d’achat belge s’améliore car le salaire réel est multiplié (de 2,2 depuis 1846 et de 1,5 depuis 1870).

Huitièmement, les femmes ne travaillent pas. Ainsi, elle ne constitue pas une source de revenu mais plutôt une source de dépense.

Neuvièmement, on note qu’une majeure partie du revenu est utilisée pour la nourriture. Cependant, les ménages consomment peu voire pas de viande ou de légumes car ceux-ci sont trop coûteux. En outre, ils consacrent peu d’argent pour la santé, l’hygiène, les frais scolaires…

Finalement, les prolétaires et leur famille vivent entassés les uns sur les autres dans des constructions usées, mal entretenues, délabrées voire inhabitables. De surcroît, un manque d’hygiène important est ressenti (par exemple : seulement 2 latrines pour 128 habitants).

En conclusion, les conditions de travail et de vie des ouvriers belges au 19ème et au début du 20ème siècle sont misérables, précaires voire insupportables. Cette situation va donc susciter une lutte pour une réglementation du travail équitable.

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