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Commentaire de la mort du pape Clément VII

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Par   •  24 Octobre 2013  •  1 331 Mots (6 Pages)  •  879 Vues

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Commentaire de texte – Histoire médiévale.

La mort du pape Clément VII.

I] Une Eglise déchirée.la volonté de clément 7.

1- Le Grand schisme.

De la ligne 1 à la ligne 4, nous pouvons remarquer que l’Eglise latine d’Occident est loin d’être dans une période de stabilité et de « paix ». En effet, Michel Pintoin, écrit : « L’université de Paris avait écrit […] à monseigneur le pape Clément ; elle lui exposait les ordres du roi pour ramener la paix dans l’Eglise »

« Ramener la paix dans l’Eglise », cette phrase est fondamentale pour la compréhension de la situation de l’Eglise latine d’Occident. Elle signifie que le monde religieux chrétien connaît un schisme. Les historiens parlent du Grand Schisme d’Occident qui débute en 1378 et qui se termine en 1417. L’Eglise d’Occident est déchirées entre deux camps et plus encore, elle est désormais incarnée depuis 1378 par deux papes. D’une part, le pape de l’obédience romaine Urbain VI (1378-1389) et d’autre part, le pape de l’obédience avignonnaise, Clément VII (1378-1394). A partir de 1378, le pouvoir pontificale est convoitée par deux voire trois papes.

Avec Clément VII, la « paix » n’est pas sa priorité. Il veut avant tout faire chuter Urbain VI puis son successeur Boniface IX (1389-1404). D’où la volonté de l’université de Paris de supplier le pape : « de vouloir bien de son côté coopérer sérieusement au même but ».

Cette phrase montre à quel point les tensions internes au sein de l’Eglise sont fortes et innombrables. Sous Clément VII, la tentation de la guerre i.e. la volonté d’intervenir militairement à Rome pour mettre fin au schisme n’est pas négligeable. Clément VII souhaite, en effet, utiliser le recours aux armes pour réduire le parti adverse, c’est ce que l’on appelle la voie de fait.

Mais comme nous pouvons le remarquer à travers cet extrait de chronique, l’intervention militaire n’est pas envisagée puisqu’il est dit clairement comme nous l’avons vu antérieurement que « L’université de Paris […] lui exposait tout au long ce qu’elle avait fait en exécution des ordres du roi pour ramener la paix dans l’Eglise » (lignes 1 à 3). Si le roi de France soutient le pape de l’obédience avignonnaise au détriment de l’obédience romaine, cela ne signifie pas pour autant que le pouvoir royal souhaite faire intervenir son armée dans ce conflit religieux. De surcroît, la France est en pleine guerre contre l’Angleterre, c’est la guerre de Cent Ans (1337-1453). A travers cet extrait de chronique, on voit clairement que l’on travaillait activement à rétablir l’unité : « ramener la paix dans l’Eglise » (ligne 3) ou encore « l’union de l’Eglise » évoquée à la ligne 19. La voie de fait s’avérant une impasse, les Etats cherchèrent comme nous pouvons le voir, ici, en la personne de Charles VI et de ses volontés, à imposer aux pontifes de se démettre, la voie de fait n’est plus d’actualité, c’est désormais la voie de cession qui est privilégiée. Michel Pintoin montre à quel point à travers cet extrait que la France remit en cause son soutien inconditionnel au pape d’Avignon à partir de 1394.

2- La réaction du pape à la lettre. CHAMP LEXICAL UTILISE !!!!

Face à la lettre, le pape Clément VII est « transporté d’une violente colère » nous dit-on à la ligne 6. Le pape récuse les écrits de cette lettre. En effet, accepter les termes de cette lettre serait reconnaître qu’il ne souhaite pas « la paix dans l’Eglise » ou du moins qu’il ne la favorise pas. Or, dans les faits, Clément VII pour mettre fin au schisme n’hésita pas à priver par les armes au besoin son concurrent. Clément VII se servit de la maison d’Anjou et de ses rêves italiens pour écraser les Etats pontificaux que contrôlait Urbain VI.

Mais, cette lettre illustre parfaitement l’un de thèmes de l’histoire pontificale : la contestation du pape.

II] L’autorité pontificale contestée.

Ce texte est une preuve de la contestation pontificale et des limites du pouvoir du pape.

Ici, à travers ce texte, la contestation est visible à travers deux acteurs, d’une part, les cardinaux, d’autre part, les universitaires.

1- Une contestation interne : la puissance des cardinaux.

L’auteur

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