Analyse et Commentaire: Benoit XVI renonce à son pontificat, un nouveau pape attendu avant Pâques

« Benoit XVI renonce à son pontificat, un nouveau pape attendu avant Pâques » Analyse et Commentaire.

Cet article a été publié dans Le Monde, le journal français le plus connu hors France avec un tirage de 325.000 en France et 40.000 hors la Hexagone. En théorie Le Monde n’a pas de positionnement politique, ce qui explique le style de l’article. Le journaliste utilise beaucoup de citations et la style indirecte, « Selon le porte-parole », « Selon le Saint-Siège ». Cette abondance de citations nous donne l’impression que l’article est objectif, une idée renforcée par le fait que l’article finit avec les mots de François Hollande et non pas ceux du journaliste qui ne donne jamais son point de vue. De plus, le journaliste se sert du conditionnel journalistique « Celle-ci devrait prendre effet », paragraphes claires et vocabulaire simple mais soigné pour s’assurer que l’article est facile à lire.

En ce qui concerne le thème de l’article, il s’agit du démissionnent du pape, annoncé le 11 février. Au début de l’article il y a une citation du discours du pape (traduit du latin au français par le Vatican), dans laquelle le chef de l’église Catholique explique qu’il a décidé d’abandonner son ‘poste’ à cause de son âge avancé et manque de force ce qui ont diminué son capacité de gérer l’église. A partir du 28 février il va se dédier à une vie de prière. Le père Lombardi, le porte-parole du Vatican a annoncé qu’un nouveau pape va être élu avant Pâques. L’article mentionne que la renonciation d’un pape est une situation rare, mais qui n’est pas sans précédent. Par exemple Benoit IX, Grégoire VI on démissionné successivement au XIe siècle. L’article parle aussi de la vie du Benoit XVI, le premier pape allemand. Né en 1927 dans une famille modeste et catholique, il a été nommé archevêque de Muniche et Freising avant d’être élu pape. Pour conclure, le journaliste cite des mots de François Hollande, «La République salue le pape qui prend cette décision, mais n’a pas à faire davantage de commentaire sur ce qui appartient d’abord à l’Eglise ». Cette phrase nous rappelle la séparation entre l’Eglise et l’Etat français et soulève la question de la laïcité et la manière dont les affaires de l’Eglise touchent non seulement les croyants mais aussi la politique, l’éducation et grand nombre de gens partout dans le monde.

L’élection d’un homme qui devient le représentant du Dieu sur Terre me semble non seulement illogique, mais aussi extrêmement dangereux. Personne n’est infaillible, et à mon avis, il est ridicule de donner tant de pouvoir à un homme qui a les mêmes défauts et les mêmes préjugés que chaque autre être-humain. Il suffit de prendre pour exemple la position du pape – et donc de l’Eglise Catholique entière– sur la contraception. Sa dénonciation des préservatifs envoient un message catastrophique vers l’Afrique, où la question de la contraception et son accessibilité est non seulement un enjeu de santé publique mais aussi une question de vie ou de mort. Selon un enquete mené par le Figaro, « Les catholiques françaissontmassivement en faveur d'un changement de position de l'église surl'avortement (83%), l'homosexualité (69%) ou la contraception (85%). » Personnellement je trouve difficile comprendre

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