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Souffrances des soldats

Commentaire de texte : Souffrances des soldats. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2013  •  Commentaire de texte  •  706 Mots (3 Pages)  •  1 238 Vues

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Ce témoignage nous renseigne donc sur la souffrance des soldats. Les souffrances endurées au front sont de trois ordres :

- les conditions de survie dans les tranchées : boue et froid vecteurs de maladies, prolifération des poux et des rats, manque de nourriture lorsque le ravitaillement ne peut être acheminé.

Tous tente de faire comprendre l’horreur de la vie quotidienne (le froid, la

dysenterie, les cadavres, l’absence totale d’hygiène, etc.), la peur des bombardements

et l’attente des ordres d’offensive

Tranchée = inconfort, manque de protection face aux conditions climatiques Outre le froid, l’inconfort est aggravée par des insuffisances matérielles, novembre 1914 l’impréparation des armées est encore sensible, le problème du ravitaillement se pose aussi.

- de terribles blessures, causées en particulier par les éclats d'obus. Les techniques chirurgicales rudimentaires aboutissent souvent à l'amputation.

- des troubles psychologiques : la peur et l'épuisement conduisent certains soldats à la folie (« trembleurs de la guerre »). Certains s'automutilent pour être réformés, d'autres se suicident.

Plusieurs facteurs ont contribué à ce que la majorité des soldats supportent ces conditions de vie :

- la consommation massive d'alcool

- un mélange de résolution patriotique (force du sentiment national, haine de l'ennemi, volonté de défendre ses camarades morts au combat) et de résignation (culture de l'obéissance, peur des sanctions en cas de désertion).

- certains soldats avouent après la guerre avoir pris plaisir à tuer, résultat de l'intériorisation de la violence et de la perte de repères qui se produit sur le front. Les historiens nomment cela la « brutalisation ».

La ténacité des combattants, voire leur consentement au conflit, s'explique par un ensemble de contraintes et de représentations qui imprègnent et modèlent leurs comportements. Obligés de faire leur « devoir patriotique », sous peine de lourdes sanctions en cas de refus ou de lâcheté au combat, les soldats accomplissent aussi un devoir de solidarité vis-à-vis de leurs camarades. Face à l'isolement et à la peur, la solidarité est essentielle au front et les « loisirs » s'organisent à proximité immédiate, en particulier le théâtre aux armées4.Les liens avec l'arrière sont rares, et censurés par des commissions spécialisées qui interceptent les courriers et gardent ceux jugés « subversifs ».

1°) une guerre d’un type nouveau : l’usure et la guerre de position avec tout un vocabulaire spécifique ( tranchée, boyau voir ligne 6) .

Le soldat vit dans la boue. On est ici en plein hiver dans une région humide et froide située sûrement dans le nord-est de la France ; JD parle d’une « boue infecte » et de « bains de pieds ». C’est également la souffrance des corps avec la pluie, le froid intense …

2°) un temps rythmé par l’ alternance entre action et inaction. D’ailleurs à la ligne 2, l’auteur évoque ce moment de répit

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