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Gérer les frontières

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Par   •  24 Mars 2019  •  Dissertation  •  1 316 Mots (6 Pages)  •  495 Vues

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Gérer les frontières

Introduction :

Accroche - « La frontière est l’objet géopolitique par excellence, car elle manifeste le plus clairement l’articulation étroite entre le politique et le territoire. » Michel Foucher

Lien intrinsèque entre les deux qui montre la nécessité de gérer les frontières

- Frontière : limite séparant deux Etats ou, par extension, deux zones. Elle est une rupture franche entre des modes d’organisation de l’espace, entre des réseaux de communication. Elle a donc une forte implication géographique et est fréquemment matérialisée dans l’espace.

Interface : zone de contact entre des espaces de nature différentes

La frontière est gérée par plusieurs acteurs et a plusieurs échelles

- Les frontières ne sont pas figées dans le temps, elles connaissent des évolutions car elles vont de pairs avec les évolutions géopolitiques, elle est un objet mouvant par essence qui évolue constamment sous l’action des sociétés (geo why ? how ? » comme le souligne Michel Foucher, selon lui on compte plus de 28 000 km de frontières nouvelles depuis 1991.

Par quelle manière la gestion des frontières donc d’interfaces à plusieurs échelles et par plusieurs acteurs permet-t-elle l’affirmation du pouvoir d’un état par le biais d’un processus de territorialisation ?

I-Territorialiser l’espace frontalier terrestre à plusieurs échelles

II-Territorialiser l’espace frontalier maritimes

II-Les dérives de cette territorialisation : le territorialisme qui entraine des tensions

I-Territorialiser l’espace frontalier terrestre à plusieurs échelles

Territorialiser= processus qui s’empare d’un territoire pour l’aménager

Par son pouvoir de délimitation, la définition de la frontière est un acte fondateur du processus de territorialisation. La frontière est toujours mise en place par un pouvoir pour fonder sa souveraineté sur une portion d’espace terrestre. Elle est donc un objet politique au sens fort qui exprime le résultat d’un rapport de forces à un moment donné. En ce sens il n’y a pas de frontière naturelle, la frontière n’a d’évidence que celle de l’équilibre géopolitique qu’elle traduit. En effet, Jacques Ancel en 1938 que la frontière naturelle était une illusion, il la considère comme « un isobare politique » c’est à dire une ligne d’égale pression. Résulte de la volonté des Etats en fonction de l’état des rapports de forces.

Conséquences : aménagement de la frontière par différents acteurs a différentes échelles

échelle nationale : L’enjeu diplomatique (symbolique) et économique

Les frontières peuvent aussi avoir un rôle accélérateur, stimulant les activités et les échanges. De cette façon coopération peut se mettre en place autour d’un projet. De la certains aménagements opérés par les Etats renforceront les interactions entre les 2 territoires. Des lors, la connexion est porteuse d’un nouvel espace, transfrontalier. « Argentine Chili : une si longue frontière » de Sébastien Velut

Argentine et Chili signent dès 1991 un accord pour faciliter le trafic et le passage de la frontière en définissant six points de passage prioritaires devant faire l’objet d’investissements pour améliorer la qualité des voies d’accès et les installations sur les quarante-huit passages existants. Les accès à ces postes frontières, tous routiers, sont améliorées, les routes asphaltées, les bâtiments reconstruits et les horaires de fonctionnement élargis. Faciliter le passage de la frontière s’inscrit dans une logique de bon voisinage. Dans le courant de la décennie, ces initiatives sont complétées par les projets privés de connexions énergétiques entre Argentine et Chili.

Idem pour Rio Madeira from l’article « Les barrages du Rio Madeira : géopolitique d’une intégration transfrontalière Brésil-Bolivie-Pérou »

L’expression ‘Complexe du Madeira désigne le bassin hydrographique du Madeira et, au sens large les territoires impactés par la construction des deux centrales hydroélectriques du haut Rio Madeira, c’est-à-dire deux départements de Bolivie (Beni, Pando), un du Pérou (Madre de Dios) et quatre États Brésiliens (Acre, Rondônia, Amazonas et Mato Grosso). Une des motivations des constructions d’usines hydroélectriques est aussi de permettre l’amélioration de la navigabilité des fleuves amazoniens. Ces projets et leurs écluses sont attendus par différents secteurs économiques,

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