LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les travailleurs de la mer

Commentaire de texte : Les travailleurs de la mer. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  1 281 Mots (6 Pages)  •  120 Vues

Page 1 sur 6

Romane                                                                                                 1C

Godefroy                                                                                         17/02/23

Commentaire de Français


Victor Hugo est un célèbre auteur du XIXème siècle qui s’inscrit dans le mouvement romantique. Exilé à Guernesey en 1853, à cause de Napoléon Bonaparte, il a trouvé refuge dans les îles anglo-normandes afin de pouvoir continuer à écrire. Seul au milieu de ces îles, il est fasciné par la puissance maléfique de l’océan. Cette expérience sera alors retranscrite dans son roman romantique, Les Travailleurs de la Mer, publié en 1866, à la suite de son célèbre roman, Les Misérables  (1862). L’extrait à étudier : Les Rochers se situe dans la deuxième partie du roman (L’Archipel de la Manche) et est dédié à l’île de Guernesey et à ses habitants. On peut donc se demander, quelle vision Victor Hugo a-t-il de l’Archipel de la Manche. Pour cela, nous aborderons dans une première partie la vision monstrueuse de l’archipel perçu par Victor Hugo, puis nous étudierons dans une deuxième partie la vision hallucinante de l’archipel.

Pour commencer, Victor Hugo a une vision monstrueuse de l’Archipel de la Manche, il nous décrit cet archipel de manière péjorative, jusqu'à le trouver laid. En effet, l’idée de laideur est présente tout au long de cet extrait, car on y retrouve son champs lexical : « âpre » (ligne 2) ; « bourru » (ligne 2) ; « masure » (ligne 12) ; « murs démantelés » (ligne 12) ; « hideuse » (ligne 20) ; « laideur » (ligne 28) ; « monstrueux » (ligne 36) … mettant ainsi en évidence tous les aspect négatifs de l’archipel et de ses rochers. De plus l’énumération à la ligne 21-22 : « La roche à des nodosités, des tumeurs, des kystes, des ecchymoses, des loupes, des verrues. » nous montre une fois de plus tous les aspects négatifs de ses rochers. Victor Hugo veut ainsi mettre en évidence le fait qu’une île n’est pas toujours la représentation parfaite d’une île paradisiaque comme on pourrait l’imaginer. Enfin, la laideur de cette île est renforcée par le complément du nom à la ligne 27 : « Un reste d’angoisse du chaos est dans la création ». Ce côté monstrueux de l’archipel est un des aspects inquiétants que Victor Hugo nous décrit.

Ensuite, la vision monstrueuse de cet archipel est également accentuée par le côté dangereux de cette île. En effet, le complément d’objet direct présent à la ligne 1 : « presque partout sauvage » met en évidence le fait que l’île n’est pas apprivoisée et qu’il y a très peu de vie et que l’auteur se retrouve donc seul sur cette île déserte. Une solitude accentué à la ligne 12 et 13 « voici un chaos de masures et de murs démantelés, tout l’arrachement d’une ville déserte », l’île de Guernesey est laissée à l’abandon dans un état insalubre, il n’y a plus de vie ou presque. A la ligne 2 et 3 : « La Manche étant une quasi Méditerranée », le complément d’objet direct nous montre ainsi la grandeur et la puissance de la mer aux yeux de Victor Hugo. Cette puissance peut même devenir dangereuse : « la vague est courte et violente » (ligne 2 et 3) comme nous le montrent ces deux adjectifs. Cette dangerosité de la mer de la Manche est accentuée par les noms « martellement » et « affouillement » mettant ainsi en évidence une mer agitée et très puissante. Victor Hugo met donc en avant le côté inquiétant de l'archipel de la Manche néanmoins, il reste tout autant fasciné par cette île et ses étranges rochers, puisqu’il entretient un lien fort avec la nature.

...

Télécharger au format  txt (6.6 Kb)   pdf (71.1 Kb)   docx (9.6 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com