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Les travailleurs de la mer, Victor Hugo

Commentaire de texte : Les travailleurs de la mer, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  6 512 Vues

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Les travailleurs de la mer

Victor Hugo est un écrivain du XIXe siècle et s’inscrit dans le mouvement du réalisme. (Non, pas réalisme ! Victor Hugo appartient plutôt au mouvement romantique. Tu peux aussi dire qu’il a écrit beaucoup d’œuvres, à la fois des poèmes, des romans, des pièces de théâtre, et tu peux citer une ou deux que tu connais) Cet extrait provient du roman Les Travailleurs de la mer (1866). Il raconte au lecteur un combat épique entre un homme et une pieuvre, faisant penser aux histoires tirées de la mythologie. Comment l’auteur a-t-il raconté ce combat dans le contexte du XIXe siècle (pourquoi XIXème siècle ? Qu’est-ce qui est propre au XIXème siècle dans ce texte ? Tu peux utiliser la problématique : comment Hugo écrit-il un combat entre un héros et une créature monstrueuse sur le ton de l’épopée ? Epopée = épique, c’est bien ton deuxième axe 😊) ? Après avoir étudié des personnages avivés (formulation bizarre, tu peux dire un combat entre des personnages héroïques), nous étudierons le caractère épique de cet extrait de roman.

Victor Hugo décrit le héros de cet extrait tel un récit épique (un héros = un récit ? attention à ta formulation. Tu peux dire héros = personnage épique). En effet Gilliatt paraît pour (être)quelqu’un d’intelligent et assez fort pour vaincre la créature. Il « n’ignore point » (l.2) le point faible à viser comme le talon d’Achille. Il arrive à se sortir d’une situation désespérée décrite par le narrateur : « saigné au flanc, et les deux bras garrottés, était mort » (l.17), (oui, très bien !) puis l’hyperbole « son poing armé s’abattit sur la bête » (l.19) ainsi que ses « mouvements giratoires » (l.23) démontrent de sa force et de ses gestes impressionnants. (très bien !) De plus il compare le coup fatal à un arrachage de dent (l.24) afin d’imaginer un acte rapide mais douloureux pour la pieuvre. (oui, un acte violent) Enfin le héros après avoir vaincu son ennemi « craignait quelque reprise convulsive de l’agonie » (l.32), indique qu’il guette toujours un danger potentiel. Mais une telle valorisation nécessite un ennemi à la hauteur lui aussi mis en valeur. (OUI !! très très bien)

L’extrait commence par une tournure restrictive : le poulpe « n’est vulnérable qu’à la tête », il n’a qu’un seul point faible permettant de le battre. Puis s’ensuit le point de vue de Gilliatt qui n’ « avait jamais vu de pieuvre de cette dimension » (l. 3) qui décrit une créature immense et imposante. La pieuvre est aussi comparée à un taureau (l.5 à 7), afin d’insister sur la férocité et la puissance de ce monstre. Finalement, la citation (l.10) : « elle saisit, puis attend le plus qu’elle peut » fait éprouver au lecteur la peur d’être à la merci de la pieuvre et la peur de souffrir longuement. (très bon paragraphe)

Un roman épique a besoin de personnages héroïques, courageux, combattant des ennemis aussi forts que Goliath, mais aussi d’une narration romanesque. (Oui, tu peux aussi dire que ce sont des personnages dignes d’un combat épique, comme dans les mythes ! Exemple : 12 travaux d’Hercule)

Les temps employés sont le passé simple et l’imparfait, utilisés pour raconter les péripéties, et le présent de vérité générale (l.5à7) qui permet d’introduire la pieuvre. Un narrateur raconte l’histoire à la troisième personne d’un point de vue omniscient. (Oui, mais il faut analyser : on peut dire que ce point de vue omniscient permet au narrateur de décrire les détails des actions, on ne s’attarde pas sur la psychologie des personnages) De plus chaque action est très détaillée comme au moment où Gilliatt « plongea la pointe de son couteau dans la viscosité plate d’un mouvement giratoire ». (oui voilà, en plus tu l’as vu que c’était détaillé)

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