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Dissertation: Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo

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Par   •  2 Novembre 2017  •  Dissertation  •  508 Mots (3 Pages)  •  940 Vues

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On assiste à la confrontation entre le(s) personnage(s) et un animal.

1. Un regard négatif : relevé des désignations et caractérisations négatives / péjoratives. Dans Les

Travailleurs de la mer de Victor Hugo : « la bête » « la viscosité » « la pompe aspirante » « tas

gélatineux » ; dans l’extrait de Vingt mille lieues sous les mers : « l'épouvantable bête » « un monstre

horrible » « quels monstres que ces poulpes » ; enfin, on trouve les expressions suivantes dans l’extrait

de Vendredi ou les limbes du Pacifique, roman de Tournier : « bête insolite », « grosse statue de poil ».

Il est intéressant de noter que le monstre est un pur opposant dans le passage de Verne : registre épique

du combat comme épreuve qualifiante.

2. Un regard qui anthropomorphise l'animal : par le procédé de la personnification, l'animal est décrit

comme un traître ; il est irritable ou moqueur. Dans le texte des Travailleurs de la mer, la pieuvre

« tâche de stupéfier » le narrateur, « tâch[e] de lui saisir le bras » ; elle regarde et guette Gilliatt. Dans

le récit de Verne, on lit : « de quoi s'irritait ce mollusque ? ». Le narrateur de Vendredi ou les limbes du

Pacifique décrit le bouc « figé » avec un « œil vert » qui « fixe » Robinson et émet un « ricanement de

ventriloque ».

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3. Un regard de dégoût qui provoque une réaction de peur et de rejet : l’on observe des caractérisations

péjoratives et des expressions d’émotions négatives. La pieuvre a une « bouche anus » ; une fois le

combat terminé, elle devient un « haillon » ; « un autre se fût troublé ». Le narrateur du texte de Verne

raconte « l'horreur que [lui]inspir[e] son aspect » et son « mouvement de répulsion ». Robinson ressent

un « frisson de peur superstitieuse » à l'idée de s'approcher de la « bête insolite » ; il éprouve de la

« colère » envers l’animal et la met à mort (« il l'avait tué »).

4. Un regard scientifique : la pieuvre est désignée dans l’extrait des Travailleurs de la mer comme « la

grande espèce » ; Gilliatt sent les « succions » de la bête. Dans le roman de Verne, le calmar est un

« céphalopode » ; le personnage décrit les parties de l’animal, ses « capsules semi sphériques » et sa

« substance cornée ». Le narrateur du dernier texte emploie également un vocabulaire scientifique :

« quadrupèdes », « position de leurs yeux ». L’on remarque, d’autre part, le présent

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