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Jacques Cartier et Lahontan

Dissertation : Jacques Cartier et Lahontan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2024  •  Dissertation  •  1 285 Mots (6 Pages)  •  46 Vues

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Devoir 1C – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Bien que les deux textes abordent des aspects similaires concernant les Autochtones, les auteurs les présentent de manière différente.

Argument principal 1

Bien que les visions sur les Français soient similaires, Cartier et le Baron de Lahontan les présentes de différentes manières.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

Dans l'extrait des "Voyages en Nouvelle-France", Cartier illustre son intention d'établir une relation de confiance entre le chef du village, les Amérindiens résidant dans celui-ci et les français.

Dans le texte ‘’ Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, du baron de Lahontan’’, il dépeint le Français comme menant une vie parfaite, devant être idéalisée.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

« (…)démontrant grands signes d’amour ; et on les fit boire et manger, et faire grande chère.

« (…) mais pour toi, qui as été en France, à Québec et dans la Nouvelle-Angleterre, il me semble que ton goût et ton discernement sont bien sauvages, de ne pas trouver l’état des Européens préférable à celui des Hurons. Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque ?

Explication 1.1

Explication 1.2

Cette phrase fut utilisée pour présenter une gradation. La profusion de nourriture et de boissons, symbolise une grande abondance. Ainsi, en leur offrant ce repas, ils cherchent à créer un lien de confiance entre eux.

Nous pouvons remarquer que Lahontan porte un jugement sur le fait qu'Adario préfère le territoire et le mode de vie des Hurons à ceux des Français. Selon le Baron de Lahontan, les Français doivent être idéalisés par les Amérindiens.

Argument principal 2

En premier lieu, dans les extraits de "Voyages en Nouvelle-France" de Jacques Cartier (1534) et "Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique" du baron de Lahontan (1703), il est observable que les Français affichent un sentiment de supériorité envers les Amérindiens.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Dans le passage tiré de "Voyages en Nouvelle-France" de Jacques Cartier, le sentiment de supériorité des Français émane du fait que les Amérindiens n'ont pas opposé de résistance et ont obéi à toutes les volontés des explorateurs. De plus, les Autochtones ont accepté les modestes offrandes des Français, considérées à l'époque comme des échanges équitables.

Dans " Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, du baron de Lahontan (1703) « le baron de Lahontan justifie la supériorité des Français en comparant leur mode de vie en France à celui des Amérindiens. Les Français estiment leur vie plus luxueuse, se percevant ainsi supérieurs en raison de leur style de vie

Illustration 2.1

Illustration 2.2

« (…)et donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient. Et puis donnâmes aux trois que nous renvoyâmes, à chacun sa hachette et des couteaux, dont ils furent très joyeux. »

« (Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque ? Ils ont de beaux carrosses, de belles maisons ornées de tapisseries et de tableaux magnifiques ; de beaux jardins où se cueillent toutes sortes de fruits…)»

Explication 2.1

Explication 2.2

Il est certain que les Amérindiens sont dupés par l'abondance de nourriture et de boisson. Les manœuvres des Français, en utilisant cette profusion inattendue, réussissent à apaiser les inquiétudes et à exploiter la vulnérabilité des Amérindiens, les poussant à céder une portion de leur territoire.

Lahontan démontre les différences entre la vie des Amérindiens et des Français. Il utilise l’énumération comme figure de style pour prouver qu’ils sont supérieurs et que leur attachement à leur style de vie par rapport à celui des Amérindiens, sont différents. Comme le montre cet extrait, pour lui, vivre comme les autochtones ne se traduit pas nécessairement par une vie heureuse. « Considères-tu comme une vie heureuse le fait de devoir résider sous une modeste cabane en écorce, de dormir sur quatre modestes peaux de castor [...] et de parcourir trois cents lieues à pied à travers des forêts denses, coupées et inaccessibles [...] ?

Argument principal 3

Par la suite, lors de l'étude des deux textes, il devient évident que la perception des Français à l'égard des Amérindiens diffère entre Cartier et Lahontan. Selon Cartier, les Français semblent considérer que les Amérindiens n'ont pas de culture, une perspective qui contraste avec celle de Lahontan.

Sous-argument 3.1

Sous-argument 3.2

Dans l'extrait des "Voyages en Nouvelle-France", les Français sont dépeints comme pensant que les Amérindiens sont dépourvus de toute culture. Cartier les présente comme des individus capables uniquement de communiquer à travers des gestes.

Dans le "Dialogue de Monsieur le baron de Lahontan et d'un sauvage dans l'Amérique", le Français, Lahontan, met en évidence une égalité de connaissance entre lui et le sauvage représenté par Adario, qui semble être plus instruit.

Illustration 3.1

Illustration 3.2

« (…)il nous fit une grande harangue, nous montrant ladite croix, et faisant le signe de la croix avec deux doigts ; et puis il nous montrait la terre, tout à l’entour de nous(…)’’ »

« cela est bon pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur pays, qui

ne connaissent point de meilleure vie que la leur, et qui n’ayant

jamais été dans nos villes, s’imaginent que nous vivons comme

eux ; mais pour toi, qui as été en France, à Québec et dans la

Nouvelle-Angleterre, il me semble que ton goût et ton

discernement sont bien sauvages, de ne pas trouver l’état des

Européens préférable à celui des Hurons.

« cela est bon pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur pays, qui

ne connaissent point de meilleure vie que la leur, et qui n’ayant

jamais été dans nos villes, s’imaginent que nous vivons comme

eux ; mais pour toi, qui as été en France, à Québec et dans la

Nouvelle-Angleterre, il me semble que ton goût et ton

discernement sont bien sauvages, de ne pas trouver l’état des

Européens préférable à celui des Hurons.

« cela est bon pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur pays, quine connaissent point de meilleure vie que la leur, et qui n’ayant jamais été dans nos villes, s’imaginent que nous vivons comme eux ; mais pour toi, qui as été en France, à Québec et dans la Nouvelle-Angleterre, il me semble que ton goût et ton discernement sont bien sauvages, de ne pas trouver l’état des Européens préférable à celui des Hurons. »

Explication 3.1

Explication 3.2

Cette représentation des Amérindiens par Cartier suggère une vision qui considèrent leur propre culture comme supérieure et perçoivent les Amérindiens comme étant dépourvus de civilisation, uniquement capables de gestes primitifs.

D'après Lahontan, les Français maintiennent une supériorité sur les Hurons grâce à leur style de vie. Cependant, bien que les Amérindiens diffèrent des Français en termes de coutumes de vie, ils sont tout autant des êtres humains. Leur mode de vie différent ne les empêche pas d'être capables de communication efficace et d'être instruits, comme le démontre Adario. Néanmoins, Lahontan considère que leur mode de vie n'atteint pas le même niveau de que celui des Français.


Étape 2 : Rédaction de l’introduction

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