Histoire des sources du droit

Histoire des sources du droit : Richard Edouard

Deux questions sur 10 à dvlper, une sur chaque grande partie, ne pas faire de plan dans les questions, une réponse peut être plus grande que l’autre / 1 h d’épreuve / edouard.richard@univ-rennes1.fr

Donner des éléments de comparaisons ça peut ramener des points.

En guise d’introduction :

• Nomos : forme écrite de la coutume
• Thémis : loi divine
• Némein : diviser répartir
• Polémos : le combat
• Théogonie : généalogie des dieux.
• Nomos empsychos : la loi vivante

1- Proposition d’une problématique 

Est-ce que peut encore parler de citoyenneté sachant que certains citoyens disent préférer la loi de Dieu (Charria) à la loi des hommes, cela pose un problème de citoyenneté. Cela pose un problème de fiabilité sur quelle loi applique quel individu ? Avec de l’histoire du droit on s’aperçoit que des sources du droit viennent aussi d’en haut parfois, cela pose un problème de cohabitation des normes. Où est la source de l’obligatoire ?

Donc soit on dit : la source de la norme est humaine soit elle est divine et on doit choisir, il va donc falloir s’interroger sur le mot juste. Dans les deux cas, la loi divine et humaine a une portée générale et une valeur permanente, on reconnait sa contrainte.

La loi divine est une loi hétéronomie (qui vient de l’extérieur) et la loi humaine est une loi autonomique (faite par nous). Il y a parfois des zones de non-droit.

Massacre des protestants en 1572 par Charles 9 lors de la Saint Barthélémy or il est dit dans la bible : « Tu ne tueras point »

2- Une origine de la problématique : la tragédie « Antigone » (441) de Sophocle (-495/-406 Av JC)

Pélops envoie une malédiction sur Laïos père d’Œdipe car il aurait été pédophile avec un fils de Pélops. Cette malédiction va être révélée par la Pythie à Laïos. : « Ton fils te tuera et couchera avec ta femme. » Dès lors, Laios décide de n’avoir aucune relation sexuelle avec Jocaste sa femme. Jocaste le fait picoler et ils baisent > Un enfant mâle nait. Laios va donc exposer son enfant et le pendre par le pied dans une forêt pour conjurer la malédiction. L’enfant va être sauver par un berger qui passait. Œdipe (pieds gonflés), ce berger va confier l’enfant au roi et à la reine de Corinthe : Polybos et Périborea. Une fois grand Œdipe va consulter l’oracle qui lui dit qu’il va tuer son père et baiser sa mère. Œdipe est alors terrifié et quitte le royaume pour éviter la malédiction. En route il tombe sur son vrai père, il se dispute et Œdipe bute le mec qui est son père. Œdipe sans le savoir va tuer son vrai père et il arrive à Thèbes qui est sous l’emprise du Sphinx. Il doit donc résoudre une énigme pour libérer ce royaume et prendre la main de Jocaste, reine désormais veuve. Il pose donc cette question : Quel est l’être qui marche sur 4 pieds, puis 2 pieds puis 3 ? C’est l’homme, il réussit et se marie donc avec Jocaste (sa mère biologique)

Thèbes est alors frappé par la peste, > il consulte l’oracle qui lui dit que pour chasser la peste il doit chasser l’assassin de Laïos. Il découvre alors tout en enquêtant, il se crève alors les yeux et fuit la ville avec sa fille Antigone pour le guider. Le trône est alors vide et il y a Créon (frère de Jocaste) qui prend le trône et prend le rôle de régent en attendant que soit Etéocle, soit Polynice prenne le trône, la solution est alors de faire gouverner les deux rois en alternance. Mais aucun des deux n’accepte ça et surtout Etéocle qui conspire avec Créon pour prendre le pouvoir pour lui tout seul. Pour se venger Polynice décide de fonder une ligue de 7 villes pour fonder une armée et combattre Etéocle. La guerre commence alors. Œdipe a une vision où l’endroit où il reposera, il n’y aura pas de guerre. Œdipe en apprenant que ses fils veulent qu’il revienne pour éviter la guerre, il est furieux et ne revient pas en faisant la prédiction que ses deux frères se tueront. La prophétie d’Œdipe se réalise et Créon reste régent puis devient roi.

Alors Créon ancien allié de Etéocle, souhaite que le corps de Polynice soit abandonné sans larmes et sans sépulture à la voracité des oiseaux, alors n’étant pas enterré, son âme sera condamnée à rester sur terre, tandis que le corps de Etéocle est enterré avec une majestueuse tombe. Il annonce aussi que toute personne qui enfreint son ordre sera mis à mort. Antigone revient au royaume et prend de l’eau magique (lustrale) et va la répandre sur son frère Polynice. Un garde va alors annoncer à Créon que qqn à jeter de la terre sur le cadavre et les rites accomplis. Créon s’emporte et cherche le coupable. Le garde amène Antigone devant Créon, qui l’engueule. Antigone dit qu’elle a appliqué des lois non-écrites et immuable (la loi des dieux). Créon explose de colère et condamne à mort Antigone, qui est fiancé à Hémon qui est le fils de Créon. Hémon essaie alors de convaincre Créon de ne pas tuer Antigone mais il est encore plus furieux. Antigone doit alors être emmurée. Une fois fait, Créon s’estime le plus fort, la lubrice de Créon (l’orgueil). Or la l’hubrice est sanctionné par la mythologie Grecque. L’oracle dit à Créon de libérer Antigone et d’enterrer Polynice. Créon refuse et envoie se faire foutre l’oracle, dix secondes après il se dit qu’il a fait une connerie et décommande la mort d’Antigone. Mais Antigone s’est pendue et Hémon s’est suicidé. Cette double mort ravage Jocaste et folle de douleur va se suicider elle aussi. Créon le tyran n’ayant pas respecté l’oracle, va se faire châtier.

L’Hubris : orgueil de Créon qui est sanctionné par les dieux.

Argument positiviste : argument crée par l’homme, argument présent dans la loi

Créon est contredit par Cicéron 106-43 Av JC : explique la raison pour laquelle : « Il est imp qu’une chose soit utile si elle n’est pas en même temps moralement bonne, et ce n’est point parce qu’elle est utile qu’elle est moralement bonne mais parce qu’elle est moralement bonne qu’elle est utile »

Il explique alors que l’ordre et la paix ne peuvent s’obtenir au détriment de la loi morale, loi de nature, loi d’origine divine. Violer la loi naturelle entraine au contraire la déchéance et la mort.

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