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La logique entrepenarial et managérial

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Par   •  2 Octobre 2016  •  Cours  •  2 363 Mots (10 Pages)  •  766 Vues

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Chap. 1 - LA LOGIQUE ENTREPRENEURIALE

Il n’existe pas de définition unique de l’entrepreneuriat, mais on peut retenir qu'il s'agit de « l’ ensemble des activités et des démarches qu’impliquent la création d’activité ».

L’entrepreneuriat décrit donc ce que font les entrepreneurs.

I. L’entrepreneuriat

A. Les caractéristiques de l’entrepreneur

Tout entrepreneur est animé par un esprit d’entreprise caractérisé par : la créativité, le dynamisme, le goût du risque, le souhait d’indépendance. Il doit faire preuve d’autorité et être capable de décider.

Fréquemment, l’entrepreneur se définit comme un individu qui cherche des opportunités sur le marché et prend des risques pour les saisir afin de se lancer dans une nouvelle activité dont il devra assurer les responsabilités pour créer de la valeur et dégager du profit.

Pour l’économiste Joseph Schumpeter, les innovations sont, avec la prise de risque, à l’origine du dynamisme industriel et de la croissance à long terme, c’est pourquoi il ne conçoit l’entrepreneur que comme un entrepreneur innovateur.

B. Les formes de créations d’entreprise

Aujourd’hui, l'entrepreneur peut choisir parmi différentes façons pour démarrer une activité.

L'Insee en recense trois principales, auxquelles il convient d'en ajouter deux autres :

▪ la « création pure » ou « ex nihilo » consiste à démarrer une activité nouvelle et indépendante à partir de rien et à un endroit où aucune autre entreprise ne l’avait déjà exercé.

▪ on parle de « création par reprise » lorsqu’il y a rachat des moyens de production d’une autre entreprise ou rachat d’un fond de commerce.

▪ on parle de « réactivation » quand la reprise concerne une organisation dont l’activité était en sommeil depuis environ un an.

▪ la « franchise » permet à l’entrepreneur de créer une entreprise tout en bénéficiant de la notoriété, de l’image et de l’appui logistique d’une enseigne déjà existante. Elle se traduit dans un accord par lequel un franchiseur autorise un franchisé à commercialiser ses produits en échange d’une compensation financière directe ou indirecte et du respect d’un cahier des charges.

 Enfin « l'essaimage » est un ensemble de mesures d'accompagnement qu’une entreprise appelée « entreprise essaimante » apporte à l’un de ses salariés dans son projet de créer ou de reprendre une entreprise. L’ex-employeur apporte alors son aide principalement en devenant client de la nouvelle organisation.

II. Le plan d’affaires : clé de la création d’entreprise

  1. L’utilité du plan d’affaires

Le plan d’affaires (ou business plan ou plan de développement) est un document de référence résumant la stratégie de l’entreprise, les moyens et les actions qu’un entrepreneur compte mettre en œuvre dans un projet d’entreprise afin d’atteindre des objectifs de croissance.

Il est destiné :

Il a pour objectifs :

Il constitue un outil :

1. Créateur d’entreprise

➔ vérifier la faisabilité du projet et servir de guide.

• d’aide à la décision

2.

Approvisionneurs de fonds

  • La Banque par les emprunts accordés
  • Investisseurs avec des capitaux
  • L’Etat par des subventions

➔ Convaincre de l’intérêt à participer au projet de création.

• de communication

                                           

  1. Les composants du plan d’affaires

Le business plan comporte plusieurs parties, au minimum quatre :

        1. la description du projet

        2. la présentation de ceux qui vont le porter,

mais aussi deux éléments principaux que sont :

        3. l'étude de marché

        4. et le plan de financement.

  • L’étude de marché

Lorsque l’idée est trouvée et arrêtée, l'étude de marché doit permettre à l'entrepreneur

Il convient alors d'étudier :

  • Les tendances du marché (marché ouvert, fermé, nouveau, en phase de déclin, en essor ?)
  • L’offre (les concurrents) et la demande (les consommateurs). On utilise la méthode QQOQCCP (Quoi Qui Où Quand Comment Combien Pourquoi)
  • Les Fournisseurs (de matière première ou de biens d’équipement) et les distributeurs.
  • La législation applicable propre au marché que l’on vise.

À l’issue de l’étude de marché, l’entrepreneur doit être en mesure de définir sa cible, de valider son offre et son positionnement en termes de prix, mais aussi de planifier ses premières actions commerciales. Cet ensemble cohérent de décisions définit le plan de marchéage (on va s’intéresser au 4 P = Produit, Prix, Place (moyen de distribution) et Promotion (quelle com’ vais-je mettre autour de mes produits)

  • Le plan de financement

Une fois l’étude de marché achevée, il faut traduire les données en termes financiers. En effet, une entreprise doit disposer de capitaux suffisants pour démarrer, mais aussi être rapidement rentable pour devenir pérenne. (On va étudier nos besoins et les ressources sur lesquelles on peut compter)

L’évaluation des actifs nécessaires pour démarrer ou reprendre une activité est formalisée dans un plan de financement qui doit équilibrer les besoins et les ressources de l’entreprise durant la période de démarrage ou de reprise.

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