Devoir Cned Management: la logique entrepreneuriale: cas Alès groupe

La logique entrepreneuriale amène un entrepreneur créateur d’activités et développeur d’idées à prendre des risques pour Patrick Alès était le seul dirigeant et créateur du groupe Alès, définition même de l’entrepreneuriat. C’était le directeur général et sa famille dispose de 67% des parts de la société, faisant d’eux les principales actionnaires. Cela prouve donc que la logique entrepreneuriale était présente dans cette entreprise. De plus, Patrick Alès développait son activité et travaillait en recherchant de nouvelles idées, respectant l’idée de prises de risques, de développement et d’anticipation concernant les cosmétiques et l’environnement caractérisant la logique entrepreneuriale. Cependant, le départ à la retraite de Patrick Alès du groupe Alès amène sur le siège de la direction Lorenza Battigello, mandataire du pouvoir de gestion mais ne disposant pas des actions de la société et donc du pouvoir de décision qui restent aux mains de la famille Alès. Cela représente la logique managériale avec un manager qui contrôle grâce au mandat que lui confient les actionnaires limitant ainsi ses pouvoirs. Le but de L.Battillego sera donc de générer des profits pour le groupe Alès, elle cherchera la performance et gérer les activités de l’entreprise mais elle ne se concentrera pas sur la recherche, le développement et la prise de risques, qui reste aux mains de Patrick Alès.

Mme Lorenza Battillego dispose des qualités d’un entrepreneur car elle n’hésite pas à se lancer dans des projets, conduire des idées, tel qu’elle l’a fait à la Générale Biscuits en créant le nouveau packaging d’un paquet de madeleine. Elle parle de « victoire » « toujours à recommencer », preuve d’une capacité à anticiper et se projeter dans le futur afin de maximiser les probabilités de nouveautés pour l’entreprise ainsi qu’un goût pour la réussite, nécessaire en entreprise. Elle prend des décisions telles que lancer la marque Lierac, acte de création typique des entrepreneurs. Enfin, elle se préoccupe moins de ses objectifs personnels que du succès de l’entreprise et de la satisfaction de ses clients « le vrai patron de notre société, c’est le consommateur ».

Ce sont des qualités complémentaires à ses talents de manager car cela amène l’entreprise se développer grâce aux innovations et la prise de risque tout en continuant à maximiser les profits et augmenter ses compétences. Elle a d’ailleurs placée la filiale italienne du groupe Alès première en termes d’activité tout en étant à sa direction. Accroître les performances en restant créatif est l’exemple même d’un fonctionnement d’entreprise maximisé grâce à un manager-entrepreneur selon la définition de Schweitzer.

Sachant que le style de direction dépend de la personnalité et de l’entreprise, Lorenza Battigello a choisi un style de direction consultatif à participatif à partir de la théorie de Likert. En effet, elle consulte les actionnaires et ses associés pour prendre les décisions car elle ne dispose pas du contrôle total de la société Alès mais d’un pouvoir limité. Elle coordonne les décisions et leur application afin de gérer l’entreprise. Cela permet d’étendre les initiatives et d’impliquer les employés et les actionnaires dans le fonctionnement de l’entreprise. En se basant sur

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