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Cours - Hugo, préface de Lucrèce Borgia 1833

Commentaire de texte : Cours - Hugo, préface de Lucrèce Borgia 1833. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  704 Mots (3 Pages)  •  1 433 Vues

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Le texte s’ouvre sur une expression ligne 4 « Corneille c’est Mirabeau » c’est-à-dire le célèbre tribun de la Révolution française. L’expression précédente ligne 2 et 3 : « le théâtre et une tribune » signifie pour Hugo que le dramaturge possède une responsabilité sociale et même politique.

Juste après ligne 5 l’expression « Shakespeare c’est Bossuet » c’est-à-dire l’homme d'Église et le moraliste. L’expression est précédée de « le théâtre est une chaire » qui signifient que le dramaturge à aussi une responsabilité morale et même religieuse.

Pour Victor Hugo le théâtre n’est donc pas un simple divertissement, ni même « de l’art pur » ligne 22, puisqu’il à ses yeux une utilité et une « mission » qui consiste à transmettre un ENSEIGNEMENT A LA FOULE. Nous voyons clairement est reprise plusieurs fois 7, 8, 13, 16, 19, 32, 34.

Nous constatons alors que le passage associe des expressions qui appartient à des réalités opposées : dans une première série la religion et plaisir (« cercueil » et « banquet », « prière des morts » et « refrains de l’orgie », « cagoule » et « masque », « chant du carnaval »).

Dans une deuxième série (ligne 27 à 30) les « misères de l’humanité » et les sentiments qui donnent une image plus réconfortante de l’homme (« courtisane » et « un peu d’amour », « difforme » et « un cœur de père », « monstrueuse » et « des entrailles de mère »).

Hugo affirme ici que le théâtre doit transmettre une leçon en montrant les réalités de la vie, c’est-à-dire, comme le dit la ligne 34 « mêler une idée religieuse a la chose la plus hideuse », « une moralité austère et profonde » qui rappelle au spectateur la vanité des plaisirs (première série) ou « une idée consolante est grave » qui le protège du désespoir, au vu « des misères de l’humanité » (deuxième série).

C’est pourquoi, nous dit l’auteur, « le drame » doit « toucher à tout sans se souiller à rien » ligne 31 et « faire circuler dans tout une pensée morale et compatissante » lignes 31 – 32.

Selon Hugo « l’art pur » n’existe pas au théâtre du fait de la présence du public : celui-ci est appeler tour à tour « ce peuple, cette foule, cette multitude », représente la société entière et charge le dramaturge « une responsabilité » ligne 12 et d « une mission » ligne 8.

Aux conditions de « l’art » (C’EST-A-DIRE LA RECHERCHE DU VRAI ET DU BEAU) il faut donc ajouter comme cela nous est dit ligne 12 à 16 une portée philosophique didactique.

L’auteur répond ici à une objection que l’on pourrait lui faire concernant le « réalisme » et l’immoralité du théâtre romantique : si, contrairement a la tragédie classique, le drame peut montrer tout ce qui existe dans la nature, cette liberté est justifié par un visé moral, et le dramaturge doit composer un tableau qui ne contente pas de donner le vice ou le crime, en spectacle.

Cette seconde préface aborde elle aussi nous l’avons vu, le rôle et les fonctions d’un théâtre idéale. Hugo rejoint parfois Racine sur la notion de plaire et instruire, mais affirme aussi son indépendance face a la liberté d’expression théâtrale.

Quelques notions utiles : la question de la moralité du théâtre, c’est en effet posé

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