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Corpus FR cas

Commentaire de texte : Corpus FR cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2016  •  Commentaire de texte  •  1 170 Mots (5 Pages)  •  923 Vues

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Il s’agit d’un corpus comprennent un extrait l’œuvre L’Iliade de Homère écrite au IXème siècle av. J.C., de l’œuvre Michel Strogoff de Jules Verne paru en 1876, également de l’œuvre Le Père Goriot de Honoré de Balzac parut en 1835 puis de l’œuvre Voyage au bout de la Nuit de Louis-Ferdinand Céline parut en 1932. Nous verrons quelles images du héros apparait dans ce corpus.

        Tout d’abord, dans l’extrait de l’Iliade, l’image d’un héros épique est reconnue. Dès la première ligne nous le voyons grâce au nom « guerriers » qui fait référence au guerrier épique. De plus on nous donne à voir tous l’équipements tous l’équipement du guerrier : « jambières » (l.3), couvres chevilles d’argent » (l.3), « cuirasse » (l.4), « épée à clous d’argent » (l.4), « bouclier » (l.4), « casque » (l.5) et « char » (l.10). En outre, on voit que « couvres chevilles » et « épée » sont suivis de l’adjectif « argent » qui est un métal précieux. On peut deviner que cette richesse vient des dieux. Ensuite, est présent après le nom « bouclier » les adjectifs « grand et fort » ce qui permet de mettre en avant la résistance du boulier. Le boulier subit également une comparaison, son reflet est comparé à celui la lumière émise par la lune comme on le voit à la ligne 5 : « un éclat pareil à celui de la lune ». Aussi, le « casque » subit également une comparaison, son éclat est comparé à celui d’un astre comme on le voit ligne 6 : « qui brille comme un astre ». De plus, l’adjectif « puissant » est placé à côté du nom casque ce qui intensifie son idée de résistance aux coups.  Une autre comparaison est présente ligne 11, « Achille » est comparé au « soleil d’en haut » ce qui montre son attirance avec les dieux.

Ensuite, dans l’extrait de Michel Strogoff, on reconnait le héros traditionnel. Tout d’abord le héros traditionnel est fort, beau, hors du commun comme M. Strogoff, dès la ligne 1 il est décrit « haut de taille, […], épaules larges, poitrine vaste », « Sa tête puissante présentait les beaux caractères de la race caucasique » (l.1-2). On nous donne à voir un homme fort, musclé et grand. De plus une comparaison est faite ligne 3 : « Ses membres, bien attachés, était autant de leviers, disposer mécaniquement pour le meilleur accomplissement des taches de force ». Ses bras sont comparés à des leviers ce qui accentue sa force. Egalement le héros traditionnel est courageux, vertueux. Ici M. Strogoff est présenté comme un homme « vigoureux » (l.1), c’est-à-dire plein de santé, plein de force. On lui attribue un « courage élevé » (l.10) mais pas n’importe lequel : « [le] courage sans colère des héros » (l.11). C’est un homme « généreux et bon » (l.12) qui donne sans attendre en retour. M. Strogoff est un « homme décidé » (l.13) qui n’a pas peur : « qui ne se ronge pas les ongles dans l’incertitude, qui ne se gratte pas l’oreille dans le doute, qui ne piétine pas dans l’indécision » (l.13-14). C’est le parfait héros traditionnel, fort, beau et courageux.

        Egalement, dans l’extrait de Le Père Godiot, Vautrin est aussi un héros traditionnel. Il est pourvu d’épatants attributs physiques. Il décrit à la ligne 2 comme un « fameux gaillard ». L’adjectif « fameux » intensifie l’idée de force de Vautrin. Puis ligne 2-3 se poursuit une suite de groupe nominal décrivant Vautrin : « épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisse ». On voit bien ici la notion de force de Vautrin avec ces grosses mains, ces muscles. Dans le groupe nominal « le buste bien développé », l’adjectif « bien » accroit encore la notion de force de Vautrin. Sa sagesse est également représentée, « l’homme de quarante ans » (l.1) et « ses rides prématurées » (l.4). Son âge est représentatif de sa sagesse. De plus, des attributs moraux sont complaisants. C’est un homme très sociable comme on le voit aux lignes 5 et 6 : « ses manières souples et liantes » (l.5), « sa grosse gaieté » (l.6) et « obligeant et rieur » (l.6). On voit que Vautrin est quelqu’un d’agréable et de plus c’est intensifié grâce à l’adjectif « grosse » placé devant gaieté. Egalement, Vautrin est généreux comme on peut le voir ligne 7 : « si quelque serrure allait mal, il l’avait bientôt démontée, rafistolée, huilée, limée, remonté ». Il aime donner son temps aux autres. Aussi, c’est un homme intellectuel, comme on le voit lignes 7-9 : : « il connaissait tout d’ailleurs, les vaisseaux, la mer, la France, l’étranger, les affaires les hommes, les événements, les lois, les hôtels et les prisons ». On peut penser que Vautrin a beaucoup voyagé et qu’il aime s’instruire. Puis il peut être considéré comme un homme inébranlable : « sang-froid imperturbable » (l.12), « nul ne pouvait pénétrer ni ses pensées ni ses occupations » (l.13). Vautrin reste solide et équilibré.

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