Question de corpus cas
Commentaire de texte : Question de corpus cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar joha coly • 10 Février 2016 • Commentaire de texte • 631 Mots (3 Pages) • 829 Vues
Ce corpus comporte trois textes d'époque différente. Le texte A, extrait de La Chartreuse de Parme, a été écrit par Stendhal en 1839. Le texte B, extrait de Voyage au bout de la nuit, a été écrit par Céline en 1932. Et le texte C est un extrait de Désert écrit par Le Clézio en 1957. On constate que les textes B et C sont de la même époque à quelques années près, ils sont tout deux du XXè siècle. Les textes A et B peuvent être considérés comme des incipits car ils sont des débuts de romans. Le texte C est un excipit parce qu'il se situe dans les toutes dernières pages du roman.
Les problématiques sont : "Comment est représentée la guerre dans ces trois textes ?" et "Comment expliquer la visée de l'auteur par ces choix de focalisations ?"
on abordera dans un premier temps la représentation de la guerre puis dans un second, des points de vue choisis.
Tout d'abord, la guerre en elle-même est un événement marquant dans la vie d'un soldat. Ces trois textes qui traitent tous de la guerre montrent bien les horreurs que subissent les soldats. Dans le texte A, le héros, Fabrice del Congo, est toutefois admirant de grands maréchals comme "maréchal Ney" ligne 24, qui ont combattu mais la vue de ces pauvres blessés lui donne "un frisson d'horreur", ligne 10. Alors qu'il vit sa première expérience de feu, il ne comprend rien à ce qui se passe. Puis dans le texte B, le héros, Ferdinand Bardamu, est lui aussi confronté aux dures réalités de la guerre d'autant plus que lui aussi vit sa première expérience. Il se dit "dépucelé" de l'horreur, ligne 28. Et le texte C, articule des combats entre les tribus des hommes bleus. Les deux camps adverses inégaux et c'est ce qui est mis en avant dans cet extrait. On peut donc conclure que ces trois textes parlent des réalités de la guerre qui sont l'horreur, l'omniprésence de la mort ou encore l'inégalité qui règne sur ces camps.
De plus, les registres utilisés pour ce corpus sont dramatique, tragique et pathétique car premièrement l'effet recherché c'est de sensibiliser le lecteur et également on peut dire que les histoires sont tristes, non pas pour le héros mais plutôt pour les victimes qui peuvent mourir à tout instant.
Ensuite, les auteurs ont choisi des focalisations pour un but précis. Dans les cas de ces trois textes, les auteurs ont utilisé un point de vue omniscient ou interne, c'est-à-dire que le narrateur sait tout du personnage notamment les pensées et les sentiments de ce dernier. On peut aussi dire que les textes proposés mettent en avant la peur des héros, par exemple dans le texte A, Fabrice del Congo ne supporte pas la vue du sang, dans le texte B on a Ferdinand Bardamu qui se demande s'il est le seul lâche sur la Terre à la ligne 3 et enfin Moulay Sebaa "regarde avec inquiétude la longue ligne des soldats Chrétiens" [...] "Il savait que la bataille était perdu d'avance". lignes 28-30. On peut donc déduire que ces auteurs visent à permettre aux lecteurs de connaître le ressenti de ces combattants face au massacre et de les sensibiliser.
Pour conclure, la guerre est représentée, dans ces trois textes, comme quelque chose d'abominable et de dévastateur.Celle-ci
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