Question de corpus cas

Ce Corpus est constitué de trois extraits écrit pars Victor Hugo. Le premier texte s’intitule le Discours sur la misère il s’agit d’un discours de 1849. Le second texte a été écrit en 1846 il se nomme Chose Vues. Le dernier texte est un extrait des Contemplations nommé Melancholia, Autrefois III, 2. Nous étudierons l’argumentation qu’utilise V. Hugo pour dénoncer la misère. Dans un premier temps nous analyserons la visée commune des trois textes puis nous verrons ce qui distingue chaque texte.

Les trois textes ont tout d’abord un thème commun qui est la misère sociale de 1846 à 1849. On apprend qu’il s’agit du même thème à travers le champ lexical de la misère. Comme on peut le relever dans le discours. « Crimes », « peuple souffre », « souffrance publique », « anarchie ». Ces mots sont souvent compris dans des hyperboles. On peut donc en déduire qu’Hugo cherche faire réagir le lecteur face à cette situation.

En effet les trois textes ont un but commun qui est de culpabiliser le lecteur vis-à-vis de la misère. Pour cela Hugo utilise des figures d’insistance, tel que des gradations dans Melancholia à la ligne 33 « Au nom du travail, saint, fécond, généreux » ou alors dans Choses Vues « Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard. » l.3 On constate à travers ces citations qu’il est facile de décrire la situation d’une personne ou d’une chose en quelque mots.

De plus les extraits ont des cibles différentes. Tel que dans Melancholia ou Hugo parle de la misère à travers des enfants. Comme nous le montre ce relevé au vers 1 «Où vont tous ces enfants dont pas une seule ne rit ? ». Ou alors dans Choses Vues où l’auteur utilise un sans abri pour décrire la situation, ce qui est explicité à la ligne 7 «il couchait habituellement sur le pavé ». L’auteur a donc utilisé des personnes qui suscitent la pitié dans ce genre de situation.

Les différences sont notamment présentes dans le genre des textes. Le premier texte est un discours fait à l’assemblé National, alors que le second est une description en prose et le dernier texte est un poème. Le sujet est donc présenté par différent point de vue et le sujet s’adresse à tous les publiques.

Pour conclure, les trois textes ont des points communs, ils développent la même thèse au sujet de la misère. Ils cherchent tous les trois à culpabiliser le lecteur. Mais il y a aussi des différences, Hugo n’utilise pas les mêmes acteurs pour défendre sa thèse. Il décrit aussi la situation à partir de différents genres pour avoir un autre aperçu et toucher un plus large publique. De plus on pourrait comparer ces textes avec Gargantua qui est une œuvre ou l’auteur défend la même thèse, on pourrait ainsi observer la réaction des milieux face à cette crise.

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