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Résumé la sanction éducative

Fiche de lecture : Résumé la sanction éducative. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Octobre 2021  •  Fiche de lecture  •  6 584 Mots (27 Pages)  •  520 Vues

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La sanction en éducation¸ Eirick Prairat

Résumé

Chapitre 1 : Un concept polysémique

Sanctionner vient du latin sancire qui signifie « rendre sacré ». En ce sens, la sanction apparait comme un acte par lequel on établit la loi. C’est notamment dans cette lignée que « pragmatique sanction », qui signifie, une décision fondamentale arrêtée de manière solennelle par le souverain et destinée à poser une règle dans le domaine politique ou religieux. De plus, selon l’ouvrage de M. Bernès il y est dit que « il est de sanctions pour les lois humaines ». C’est-à-dire qu’il n’existe que des sanctions pour les lois humaines (donc ce que l’homme va faire peut-être sanctionner). D’après ces premières explications sanctionner, c’est rendre sacré, donner autorité à une loi qui peut toujours être bafouée.

Aujourd’hui, le concept de sanction apparait dans le sens de punition ou de récompense. La sanction représente de manière générale une peine ou un avantage établi par les hommes ou Dieu, ou résultant du cours naturel des choses qui est provoqué par une certaine manière d’agir. Si elle découle de l’ordre naturel, la sanction est une conséquence = elle est le résultat de l’acte.

3 thème abordé dans le livre donné au chapitre 1 :

  • Il n’y a de sanction qu’inscrite dans un rapport intersubjectif. Les conséquences naturelles ne seraient être assimilés à des sanctions.
  • La sanction présuppose une intentionnalité ; elle n’est ni un accident ni une action fortuite

Chapitre 2 : le mythe de l’expiation

La conception d’expiatrice est montrée par Socrate que la punition est toujours préférable à l’impunité, car elle libère l’âme de la méchanceté qui l’assaille.

L’idée d’expiation c’est : conçue comme le mal ; la peine égale au mal infligé ; peine toujours éprouvante, douloureuse qui efface le mal commis.

La faute commise est une souillure ou une maladie qui peut être soigné par la peine. En outre, la peine remet les compteurs à zéro (arithmétique). Cependant, cette idée d’association à une peine ou une maladie est discutable et il est illusoire de croire que la sanction annule la transgression., de plus, l’expiation est tournée vers les erreurs passées alors que l’option éducative oblige à scruter l’avenir.

Dans la conception d’expiation, les sociétés primitives, on ne punit d’abord pas, car la violation d’un tabou porte en lui son propre châtiment. Il a fallu des transformations culturelles et religieuses pour que le droit de punir reviennent aux hommes. La punition permet d’épargner la communauté et permet de rétablir l’harmonie qui fut perturbé. C’est dans un second temps que la sanction devient expiation individuelle. L’expiation est une des premières tentatives de juguler les déviances religieuse et sociales dans une communauté.

Avec l’expiation, la peine est égale à la faute.

Chapitre 3 : théorie comportementaliste

D’après des travaux anglo-saxons tente à expliquer les conditions optimales d’une parfaite obéissance. Ces travaux font de la sanction une vulgaire peine. Rousseau a défendu l’idée de la sanction naturelle 🡪 l’enfant doit être éduqué dans la seule dépendance des choses, ce qui fait de lui un homme libre qui éprouve des limites. La seule punition acceptable est celle qui sanctionne les expériences de l’enfant (il mange trop, il est malade). Idée défendue par H. Spencer également. La sanction naturelle est permanente à l’homme : le feu brule et brulera toujours donc l’enfant ne touche pas, mais les parents eux n’ont pas une sanction permanente : une fois gentil, une fois agressif etc…

Dans le comportementalisme, il faudrait punir comme la nature donc avec constance et rapidité. Or imiter la nature c’est le ce qui est mal par ce qui fait mal, donc c’est l’interdit vers le danger. Ce principe d’efficacité est à garder en tête. En éducation l’efficacité n’est pas immédiate. La sanction éducative c’est suspendre l’idée d’emprise pour réaffirmer le primat du sens, de l’altérité et du symbolique.

PARTIE 2 : familles et châtiments

Chapitre 1 : violences familiales, violences sociales

Dans la société romaine, le pater familias, détient un pouvoir absolu, le droit de vie ou de mort sur chacun de ces fils. Les châtiments corporels sont des moyens habituels, pour assagir et maintenir l’enfant dans la plus stricte obéissance. On vit dans une société qui est violente à l’encontre des déviants, de même pour les mesures pénales (crucifixion bucher…). Les violences familiales participaient à ce contexte de violence généralisé, idem pour les précepteurs et maitre d’école.

L’évolution des pratiques éducatives des familles et celles des institutions n’ont pas évolués au même rythme ni d’un même mouvement. Jean Gerson suggérait (1854) de fonder la relation éducative moins sur la contrainte et la coercition que sur la vigilance et l’exemplarité.

L’avènement du christianisme avait déjà modifié la donne éducative en retirant le pater familias. Dès le IIème siècle, en cas de corrections trop violente le fils de la famille à le droit de faire appel contre son père auprès d’un magistrat, la vente des enfants est interdite, idem pour les incestes.

Chapitre 2 : l’avènement de la modernité

Il faudra attendre le XVIIIe siècle pour que les châtiments corporels commencent à faire l’objet d’une contestation dans leur principe même. Les humanistes de la Renaissance proposent de fonder l’éducation sur la confiance et l’émulation. Ce qu’ils redoutent, c’est l’excès, l’abus, l’usage incontrôlé. L’usage répété pourrait faire perdre peu à peu sa valeur curative. Les humanistes ont contesté et dénoncé un recours systématique à la violence comme stratégie éducative. Leur appel est un appel à la modération.

Il y aura une inversion anthropologique quand le jeune enfant est perçu comme une promesse, riche d’une humanité à venir, les modalités et le sens même de l’acte éducatif se trouvent modifiés. Il ne s’agit plus de dresser, mais d’aider, d’accompagner. (De base punition avait lieu sur enfant petit est tordu)

L’apparition de nouvelles lois, va permettre un pas en avant. En 1889, lois sur déchéance paternelle pour les pères jugés indignes, 1935 sur la suppression de la correction paternelle, 1970 où l’autorité paternelle se substitue à l’autorité parentale. Les prérogatives du père sont non seulement redéfinies et partagés, elles sont aussi réorientées.

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